23 août 2011

MARK OLSON : The salvation blues


Acquis chez Cash Express Beaubourg à Paris le 5 avril 2011
Réf : R2-205884 -- Edité par HackTone en Europe en 2007 -- For promotional use only - Not for sale
Support : CD 12 cm
13 titres

Juste avant d'aller chez Gilda et d'y trouver notamment le Dan le Sac vs Scroobius Pip et le Cowboy Church Sunday School, j'étais passé chez Cash et j'avais été tout content de découvrir, posé en évidence sur une enceinte car son format ne permettait pas de le ranger dans les meubles à CD, ce premier album solo de Mark Olson, quelqu'un dont j'ai suivi d'assez près les aventures avec Victoria Williams et les Creekdippers.
Peut-être inspiré par le titre de la chanson My one book philosophy, le format un peu particulier du disque est dû au fait qu'on a pris grand soin de le présenter comme un petit livre : livret de seize pages, couverture cartonnée avec effet reliure, recouverte d'une jaquette couleurs sur les rabats duquel Michele Gazich (violoniste, notamment sur cet album, et professeur de littérature) a écrit un texte de présentation. Quand on en arrive au CD lui-même, on découvre que ce livre-disque n'est pas censé être venir de n'importe où : le tampon et le numéro d'inventaire indiquent qu'il ferait partie des collections de la bibliothèque de Joshua Tree, qui fait partie du réseau du Comté de San Bernardino.
Dommage que tout ce travail minutieux ait été fait et que visiblement personne, que ce soit Mark Olson ou son label, n'ait pris la peine d'offrir un exemplaire du disque à la bibliothèque pour qu'elle le mette à son catalogue ! D'un autre côté, quand je vois mon exemplaire d'occasion qui a bien vécu et qui est censé venir de cette bibliothèque (sans avoir été rendu, donc), je me dis que c'est logique qu'elle n'en ait plus à proposer à son public...



Blues et salut, ce sont deux termes qu'il parait assez difficiles d'associer comme le fait Mark Olson avec Salutation blues. Il explique très bien lui-même ce qu'il entend par là dans une courte émission de Radio Grenouille (de Marseille), disponible en ligne, que je vous invite à aller écouter.
Il est clair en tout cas que cet album est indissociable des différents événements survenus dans la vie de Mark Olson à ce moment-là, dont la séparation d'avec Victoria Williams et la fin des  Creekdippers et d'autres événements qui ont suivi.
Musicalement, en tout cas, pas de révolution pour ce disque produit par l'impeccable Ben Vaughn : on pourrait se croire à l'écoute d'un album des Creekdippers, et encore plus quand il y a une voix féminine, comme sur le premier titre My carol, même si celle-ci n'est évidemment pas la même que celle, reconnaissable entre toutes, de Miss Williams.
Je trouve que quelques-uns des titres sont un peu ordinaires mais j'aime beaucoup ce disque dans l'ensemble, particulièrement, outre les deux titres déjà cités, Clifton Bridge, National Express, Winter song et Sandy Denny, une chanson dont je n'arrive pas à décider si elle parle ou non de la fameuse chanteuse (je pencherais plutôt pour non).
Je regrette de ne pas avoir eu l'occasion d'assister à l'un des nombreux concerts en Europe de Mark Olson avant et après la sortie de cet album en 2007 (comme celui de Marseille en décembre 2008).
Gary Louris, l'un des fondateurs des Jayhawks avec Mark Olson, est présent aux choeurs sur cet album. Par la suite, les deux compères ont sorti ensemble début 2009 l'album Ready for the flood et parallèlement les Jayhawks se sont relancés, avec Olson pour la première fois depuis 1995, et vont sortir en septembre un nouvel album, Mockingbird time.
Quant à Salvation blues, l'album est toujours disponible. Si vous vous mettez en quête, veillez à vous procurer un exemplaire de la "European first edition", qui compte deux très bons titres, Copper coin et Your time will come, qui ne sont pas sur l'édition américaine.


Mark Olson, Salvation blues, sur scène à New-York tiré du documentaire Salvation blues de Ray Foley.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ah oui tyrès bon disque dans la catégorie "classique", ça fait du bien d'entendre ça.
Le gars ne doit pas être simple en regardant ses textes! Pour Sandy la question reste en suspens et ce n'est pas les paroles qui aident, même si le 2ème couplet évoque un des traits de caractère de la même, mais bon ce serait bien d'avoir des explications. L'enchainement des 4 premières chansons est excellent.
ph