25 février 2024

BOSTON : More than a feeling


Acquis par correspondance via Ebay en janvier 2024
Réf : EPC 4658 -- Édité par Epic en Allemagne en 1976
Support : 45 tours 17 cm
Titres : More than a feeling -/- Smokin'

Dans mon quartier, le hard rock régnait en maître à la fin des années 1970. Et ceux qui n'écoutaient pas du hard penchaient plutôt pour le progressif, alors autant dire que, avec ma new wave, j'étais plutôt minoritaire. Je baignais donc dans le hard, sans jamais vraiment tomber dedans. J'ai refilé ou revendu mon exemplaire de Physical graffiti, écouté un peu de Deep Purple et de Rainbow, et jamais vraiment accroché à AC/DC ni à Kiss.
Pour Boston, c'est un peu différent. Je ne suis pas allé jusqu'à acheter leurs disques, mais un pote, sûrement, Eric Ma., nous avait prêté l'album et j'avais été suffisamment intéressé pour m'en faire une copie sur cassette.
Et j'avais aussi ingéré toute la mythologie du groupe, que j'aurais pu vous ressortir pour cette chronique sans faire de recherche documentaire : Boston, c'est l'histoire de Tom Scholz, ingénieur et inventeur, qui peaufine pendant des années l'enregistrement de ce qui deviendra le premier album de Boston dans son propre studio, en jouant la plupart des instruments. Lorsque l'album sort, c'est le succès immédiat et inattendu aux États-Unis, où le disque s'est vendu depuis 1976 à 17 millions d'exemplaires.
La pochette de l'album, qui est aussi celle de ce 45 tours, est devenue iconique. Il faut croire que je ne l'avais jamais vraiment étudiée de près, car je ne me souvenais pas que les soucoupes volantes sont des guitares électriques, qui s'éloignent d'une planète terre en train d'exploser en emportant une ville sous cloche, celle au premier plan étant bien entendu Boston.
J'ai tendance à parler de hard rock au sens large à propos de Boston, mais à l'époque on les classait plutôt dans ce qui s'appelait le rock FM (à une époque où, en France, il n'y avait quasiment que trois stations, France Musique, France Culture et FIP, qui émettaient en modulation de fréquence). D'ailleurs, sans surprise, on retrouve More than a feeling en bonne place en 1978 sur la bande originale du film FM, aux côtés de Foreigner, Eagles ou Steely Dan.

Depuis toutes ces années, je me souviens de la première chanson de l'album, More than a feeling, et je chantonne souvent son refrain. J'ai commandé ce single sans la réécouter au préalable.
Je n'avais jamais fait attention aux paroles de la chanson, mais il s'avère que ce "plus qu'un sentiment", c'est le pouvoir d'évocation nostalgique de l'écoute d'une vieille chanson. Tout le monde connaît bien ça !
Au bout du compte et sans trop de surprise, il n'y a pas grand chose que j'apprécie vraiment dans More than a feeling. L'intro à la guitare acoustique est très bien, mais tous les marqueurs du hard rock me hérissent, du chant haut perché à la guitare solo virtuose, en passant par la batterie marquée. Mais j'aime toujours ce que j'avais retenu de la chanson, le passage avec un riff de guitare bien basique suivi du court refrain. On ne l'entend que deux fois sur le 45 tours, mais c'est répété une fois de plus dans la version de l'album, plus longue d'une minute vingt, ce qui aide la chanson à bien rester en tête.
Notons que, lors du festival de Reading en 1992, Nirvana s'est amusé au moment de jouer le tube Smells like teen spirit. Ils ont fait un faux départ en forme de reprise de More than a feeling, une façon d'admettre la proximité entre les deux riffs.

En face B, Smokin' est rock boogie que Status Quo ne renierait pas. J'apprécie la partie instrumentale avec l'orgue en instrument principal (jouée par Tom Scholz, évidemment),qui est bienvenue car ça change des tricotages aigus à la guitare électrique.

Je n'ai pas suivi Boston au-delà de la cassette de ce premier album. Mon frère Eric, lui, qui s'est mis à la guitare électrique à cette époque, vers 1978-1979, tient le groupe en haute estime. Avec l'un de ses groupes post-Epsylon, il a même repris un autre des titres du premier album, Foreplay/Long Time.




Boston, More than a feeling et ci-dessous Smokin', en concert le 17 juin 1979 au Giants Stadium dans le New Jersey. Le concert complet est ici.



18 février 2024

CAPTAIN SENSIBLE : Wot!


Acquis chez Carrefour à Châlons-sur-Marne en 1982
Réf : AMS 12.9228 -- Édité par A&M en Europe en 1982
Support : 33 tours 30 cm
Titres : Wot! -/- Strawberry dross

En 1982, grâce à un concert de Dolly Mixture, j'étais aux premières loges pour participer au succès inattendu de Captain Sensible, dont Happy talk, la reprise d'une chanson de la comédie musicale South Pacific, a été classée numéro un des ventes en Angleterre.
Il y a eu une édition européenne de Happy talk, mais je pense qu'on l'a à peine vue dans les magasins et en tout cas ce disque est passé complètement inaperçu par chez nous.
Pour le single suivant Wot!, extrait lui aussi de son premier album solo Women and captains first, c'est un peu l'inverse qui s'est passé : il n'a pas dépassé la 26e place dans les hit parades anglais mais s'est très bien vendu dans plusieurs pays européens, dont la France où il a été certifié disque d'or (500 000 exemplaires vendus).
Captain Sensible a bien apprécié les a-côtés de ce succès inattendu : encore récemment, dans Uncut et aussi dans Le Parisien, il expliquait avoir bien profité des limousines avec chauffeur, des bons restaurants et des hôtels de luxe mis à sa disposition quand il se déplaçait pour une prestation télé.
Le succès de Wot! a été prolongé car sa vidéo rigolote a été diffusée très régulièrement pendant toutes les années 1980 par les robinets à clips des chaînes de télévision.
Pour ma part, fort de l'expérience Happy talk, j'ai été l'un des premiers acheteurs de Wot!. Je me suis offert le maxi chez Carrouf à Châlons pour 33,20 F.

Wot! fait partie des ces chansons directement inspirées par le rap, et spécifiquement il me semble par le tube immense de 1979, Rapper's delight de Sugarhill Gang.
On dit que, par la suite, Blondie a été l'un des premiers groupes pop à avoir un succès international incluant une partie rappée (Rapture en  1980), mais c'est une chanson que je n'apprécie pas particulièrement.
Avec Chacun fait (c'qui lui plaît) en 1981, on a eu la preuve que la France était mûre pour le rap et, en 1982, on a notamment eu droit en mai à The message de Grandmaster Flash et The Furious Five puis en août à Wot!, donc.
Pour ma part, je n'avais pas encore conceptualisé la hip-pop optimiste en 1982, mais Wot! en est un parfait spécimen.

C'est intéressant d'apprendre aujourd'hui que la chanson est littéralement construite sur une situation vécue. Lors d'une tournée aux États-Unis avec les Damned, Captain Sensible avait été réveillé par un marteau-piqueur dans la rue. Il s'était plaint à la direction, mais celle-ci ne pouvait évidemment rien y faire et le son qu'on entend au début de la chanson, c'est l'enregistrement de ce que le Captain entendait dans sa chambre, qui lui avait servi de preuve pour se plaindre ! Les paroles du premier couplet, la pochette et la vidéo illustrent cette anecdote. On notera dans tout ça l'ironie d'un punk qui se plaint de tapage sonore !
J'ai toujours été étonné de voir que c'était Tony Mansfield de New Musik, groupe pop synthétique, qui avait produit Women and captains first. En fait, il avait d'abord produit en 1981 le Friday 13th EP des Damned. Captain Sensible lui avait fait écouté quelques-unes de ses démos, des chansons jugées trop jolies par les Damned et Mansfield a joué l'intermédiaire pour lui permettre d'être signé en solo par A&M.
La version maxi de Wot! est très réussie et je la préfère à celle du single. La chanson est allongée allongée au début et à la fin, mais c'est très bien fait et les meilleurs éléments sont mieux mis en valeur : la rythmique industrielle, la basse, la guitare funky et surtout les chœurs de Dolly Mixture qui font écho au Captain ("He said Captain, he said wot!").

La face B, Strawberry dross, est très intéressante également. C'est un qu'un titre générique (Scories de fraise), dont on ne peut que penser qu'il fait référence à l'album Strawberries des Damned qui allait sortir. En fait, on a ici une dizaine de chansons très courtes enregistrées par Captain Sensible dans sa chambre avec un magnéto Portastudio. Ce sont sûrement celles qu'il avait fait écouter à Tony Mansfield, mais ce qui m'étonne c'est que, autant que je sache, elles n'ont pas été enregistrées par la suite.
Le ton est donné par l'excellente première composition ("People shout, he's all smashed up, he's on the magic roundabout"), la première d'une série de pépites pop et psychédéliques, dans la veine du Pink Floyd de Syd Barrett ou de leurs héritiers Television Personalities. Mais il y aussi dans lot un instrumental au piano à la Louie Louie, du Diddley beat à la boite à rythmes et pour finir un rockabilly ("Rock on ! I like a bitch rich") avec chœurs de Dolly Mixture et solo de guitare.

Ces temps-ci, Captain Sensible est actif avec son projet The Sensible Gray Cells, qui a sorti un single à Noël dernier, et aussi régulièrement avec les Damned, avec qui il tournera en Angleterre fin 2024.





10 février 2024

JONATHAN PERKINS AND THE FLAME : A little hate (makes love much better)


Acquis par correspondance via Ebay en janvier 2024
Réf : ZD44178 -- Édité par Anxious en Europe en 1991
Support : 45 tours 17 cm
Titres : A little hate (makes love much better) (7" version) -- The hangman -- When Christina sleeps -- A little hate (makes love much better) (The big noise remade)

Les interviews de musicien ce n'est pas trop mon truc. On se retrouve la plupart du temps à tourner autour des mêmes sujets (comment s'est passé l'enregistrement, les sources d'inspiration, la tournée actuelle, les projets...) dans une situation artificielle qui débouche rarement sur quelque chose d'intéressant.
Cela fait bien longtemps que j'ai cessé de me plier à cet exercice. Quand j'ai l'occasion de rencontrer un artiste, je le salue, je papote un peu avec lui et, si j'ai une question qui me trotte la tête, je la pose si l'occasion se présente.

Comme je l'ai raconté il y a plus de quinze ans quand j'ai chroniqué le premier album d'Eurythmics, j'ai été amené à la fin des années 1980 et au début des années 1990 à conduire pas mal d'interviews pour Radio Primitive, dans le cadre de nos échanges de bons procédés avec les maisons de disques et en bonne partie parce que j'étais l'un des rares de la bande à parler anglais. La plupart du temps c'était quand même intéressant, même quand ce n'était pas des gens que je suivais de près. J'ai comme ça passé à la question Brenda Kahn, Blur, Keziah Jones, The Opposition par téléphone (ce qui m'a valu un 45 tours promo autographié en cadeau de remerciement).
Mon plus gros plantage, c'est lors de la venue de Moe Tucker à L'Usine à Reims en 1992. L'entretien s'est très bien passé, mais une fois revenus au studio on s'est rendu compte que l'enregistrement était inexploitable car les piles du magnéto étaient à plat !
Pour Jonathan Perkins, objectivement tout s'est bien passé, mais j'ai rarement été aussi mal à l'aise. Ça me dérange déjà si je suis au téléphone et que quelqu'un d'autre est là dans la pièce qui peut m'entendre. Mais là, on s'est retrouvé à interviewer Jonathan Perkins dans une loge avec Dave Stewart affalé par terre à moins de deux mètres. Dave Stewart qui était à la fois une très grosse vedette, le patron sur la tournée de Jonathan Perkins (qui était présent à Reims en tant que membre des Spiritual Cowboys), l'un des producteurs de l'album de Perkins qui venait de sortir et aussi le patron de sa maison de disques ! Ça fait beaucoup et je me suis senti mal pour Perkins quand, au détour d'une des questions (impossible de me souvenir laquelle), Dave Stewart a dressé l'oreille, s'est relevé et rapproché et a fini par se mêler à la conversation. Ça s'est fait naturellement, en tant que passionné de musique qui se prend au jeu, et il est clair qu'il ne voulait pas voler la vedette à qui que ce soit, mais je me sentais gêné pour le gars Perkins car c'est bien avec lui que l'entretien était programmé. D'un autre côté, je me suis félicité que cet entretien a priori banal ait été suffisamment intéressant pour que Dave Stewart se pique d'y participer.

Jonathan Perkins a un parcours impressionnant. On le voit surtout mentionné dans les histoires du rock comme étant le premier clavier d'XTC. Il a rejoint le groupe en 1974 et les a quittés de son propre chef fin 1976, avant qu'ils aient sorti leur premier disque. Il leur a préféré un groupe nommé Stadium Dogs, qui avait de bonnes perspectives de signer avec un gros label. Je ne suis pas sûr qu'il ait fait le bon choix. On le voit avec XTC sur cette photo (à un moment où le groupe s'est très brièvement nommé The Snakes) et c'est lui qui est aux claviers pour cette version de Science friction filmée en avril 1976.
Jonathan Perkins a également été membre à part entière des Original Mirrors le temps que le groupe a duré, de 1979 à 1982. Je ne le savais pas au moment de l'interview car j'ai deux disques d'eux et le nom des membres du groupe n’apparaît ni sur le premier album, ni au verso du pressage français du premier 45 tours Could this be heaven ?, contrairement à l'édition originale anglaise.

Jonathan Perkins rejoint la bande d'Anxious en 1989. Outre les Spiritual Cowboys, il va participer à plein de projets associés au label, comme Shakespear's Sister, JC-001, Terry Hall & Dave Stewart, Siobhan Fahey.
En 1989, il sort son premier album sous le nom de The Flame, qu'il co-produit avec Manu Guiot. Je pense que cet album est passé complètement inaperçu.
En 1990, un nouvel album sort, Snake talk. Cette fois-ci, il est crédité à Jonathan Perkins and the Flame. On y retrouve huit des titres de l'album The flame de 1989, et je suppose que ce sont exactement les mêmes enregistrements. Parmi les quatre nouveaux titres, les deux qui seront extraits en single, I can't say no et A little hate (makes love much better) sont produits par Dave Stewart.

J'aime bien A little hate (makes love much better). S'il y a un point de référence qui me vient à l'esprit, c'est l'Iggy Pop en solo avec Bowie de 1977. En plus sage. Le remix de 7 minutes par BBG est sans intérêt.
Jonathan Perkins a réédité une version "complète" de 21 titres des sessions de Snake talk et je me suis initialement étonné qu'on n'y trouve pas les deux faces B hors album de ce single. C'est parce que Perkins les associe à un autre projet, Anxious High, dont il a publié Alumni. Grosso modo, il s'agit de la bande d'Anxious, dont Chris Sheehan de The Starlings, qui se réunissait, souvent la nuit, pour enregistrer des chansons, des démos, des ébauches. Parmi celles-ci, The hangman, avec Martin Chambers des Pretenders à la batterie, est dans la veine d'A little hate, avec un chant sur les couplets qui est sur le même rythme. Pour When Christina sleeps, on ressent le côté démo, tout ne semble pas en place. On n'est pas très loin des Stranglers époque La féline.

Juste après The Flame, Jonathan Perkins a notamment monté le groupe Miss World (un album en 1992) et il a participé à de nombreux autres projets depuis. De mon côté, comme je le disais, je ne pratique plus l'art de l'interview. Ça m'évitera de me retrouver involontairement à interroger une grande vedette !



04 février 2024

ADRIANO CELENTANO : Prisencólinensináinciúsol


Acquis chez Récup'R à Dizy le 16 décembre 2023
Réf : 600.102 -- Édité par Galloway en France en 1973
Support : 45 tours 17 cm
Titres : Prisencólinensináinciúsol -/- Disc jockey

J'ai eu du mal à remettre la souris dessus, mais c'est cet article publié par Far Out Magazine qui m'a donné envie de m'intéresser à ce 45 tours d'Adriano Celentano. Il y était question, avec une bonne dose d'exagération, de "la chanson la plus drôle du monde". Ce qui avait retenu mon attention surtout, c'est que Prisencólinensináinciúsol, une chanson sur le thème de l'incommunicabilité, serait du proto-rap, avec des paroles écrites dans une sorte de yaourt destiné à sonner comme de l'américain pour des oreilles italiennes.

Je venais juste de trier mes quelques disques de Celentano et j'étais sûr d'avoir celui-ci dans mes étagères. Mais non. Mais parfois les choses se goupillent bien : deux semaines plus tard, je suis tombé à la ressourcerie sur un exemplaire en parfait état. Super !
Je ne me souviens pas avoir entendu cette chanson à l'époque. J'ai connu Adriano Celentano quelques années plus tard, sûrement grâce à ses prestations à la télé française qu'on trouve sur YouTube de deux de ses tubes, le rock rétro de Svalutation et la reprise de Ben E. King Don't play that song, que je connaissais aussi adaptée par Johnny en Pas cette chanson.

Donc, Prisencólinensináinciúsol est une chanson aux paroles incompréhensibles sur l'incommunicabilité. Bizarrement, elle aurait quand même un sens puisque, sur la pochette française, comme sur l'originale italienne, on trouve un message d'explication : "Cette chanson est chantée dans une langue neuve que personne ne comprendra. Elle a une seule signification : Amour Universel".
En Italie, il y avait un deuxième message, un peu d'anticipation : "1° in tutto il Mondo / dati forniti dal Centro Elettronico del futuro 1978" ("N° 1 partout dans le monde / données fournies par le centre électronique du futur 1978"). Le recto de la pochette lisible mais très moche est une création française, le recto original italien est relégué au chez nous au verso. En Angleterre, le titre imprononçable a été traduit en The language of love.
Musicalement, ça vaut le coup qu'on en parle encore aujourd'hui. La rythmique est en boucle, apparemment, avec des percussions et une guitare crade. Ce n'est pas du Diddley beat, mais c'est quand même digne de Bo Diddley. Il y a un riff de cuivres très rhythm and blues et de l'harmonica pour finir. On ne peut pas dire que Celentano rappe vraiment, mais c'est un chant parlé/crié, avec des chœurs et aussi l'intervention de son épouse Claudia Mori.

La face B, Disc jockey, est une chanson différente, mais ça pourrait tout aussi bien être la deuxième partie de Prisencólinensináinciúsol, puisqu'on y retrouve la même boucle percussive et le même riff de cuivres. Il y a en plus un solo guitare presque psyché. Les paroles sont en italien cette fois. Il y est question d'interpeller le disc jockey et il y a une rupture sur la piste de danse.

En 1992, Celentano a publié sur son album Quel punto Il seme del rap (La graine du rap) 1992, une chanson sous-titrée Prisencólinensináinciúsol qui est pour le coup une version rap de sa chanson.

Contrairement aux prévisions du Centre Électronique du Futur, qui appartient désormais largement au passé, Prisencólinensináinciúsol n'a pas été n°1 partout, mais la chanson a eu du succès en Italie, en France et ailleurs, notamment aux États-Unis. Une campagne de pub pour les boissons Fruité l'a même largement pompée en 1978.
Aujourd'hui, cette chanson reste très populaire. Elle apparaît dans des films et des séries et illustre nombre de vidéos sur les réseaux sociaux.


Adriano Celentano, Prisencólinensináinciúsol, dans l'émission Formula due diffusée le 12 janvier 1974. Je ne comprends pas l'italien, mais dans le sketch d'introduction je saisi qu'il est question d' "incommunicabilité" et d' "amour universel".
Une autre vidéo, en noir et blanc et avec Rafella Carrà, est visible ici.



Adriano Celentano, Prisencólinensináinciúsol, dans l'émission TopPop diffusée le 29 septembre 1973.


Une pub Fruité de 1978 avec Michel Platini en vedette, dont la musique s'inspire fortement de Prisencólinensináinciúsol. On trouve deux autres spots en ligne et .