22 février 2015

SISTER VANILLA : Little pop rock


Acquis par correspondance via Price Minister en novembre 2010
Réf : CHEM092CD / 062.0092.020 -- Edité par Chemikal Underground en Ecosse en 2007 / Diffusé par PIAS en France en 2007
Support : CD 12 cm
12 titres

Pour fêter les bientôt trente ans de son premier album Psychocandy, The Jesus and Mary Chain interprète (magistralement) depuis l'automne dernier l'intégralité de ce disque sur les scènes d'Europe et bientôt des Etats-Unis. Au moment de repartir sur les routes du Royaume-Uni ce mois-ci, Jim Reid a fait monté la pression en annonçant au NME que le groupe prévoit d'enregistrer un nouvel album cet année. Mais attendons de voir. La reformation initiale date de 2007, mais il n'est pas encore certain que les deux frères soient capables de se supporter suffisamment longtemps en studio pour produire un nouvel album, comme le précisait Jim en novembre pour The Scotsman :“Ça fait des années que nous parlons de faire un nouvel album. Je suppose que ça dépend de la façon dont William et moi nous entendons à ces concerts. (...) Contentons-nous d'attendre et de voir ce qui se passera après la tournée. Si nous y survivons tous les deux, alors peut-être que nous ferons un disque.
Presque toute la presse a relayé l'information concernant ce potentiel nouvel album en précisant que le dernier album en date des deux frères est Munki, sorti en 1998. Certes, c'est le tout dernier album de JAMC avant leur séparation. Mais depuis, Jim et William (qu'ils aient ou non été présents ensemble à un moment en studio) ont bel et bien déjà co-produit, co-écrit et interprété un album. Cet album, c'est Little pop rock, le seul paru à ce jour de Sister Vanilla, projet de leur petite soeur Linda. Et c'est loin d'être un disque à négliger.
Apparemment, Sister Vanilla a émergé suite aux sessions d'enregistrement de Munki, au cours desquelles Linda a chanté Moe Tucker. L'album est sorti initialement en 2005 au Japon, avant d'être édité en 2007 au Royaume-Uni par le label des Delgados, avec une pochette et un ordre des titres différents, et même un titre en plus (Delicat).
PIAS a distribué le disque en France mais ne l'y a pas pressé. Mon exemplaire est identique à celui du Royaume-Uni, à l'exception d'une étiquette collée sur le boitier, avec une référence catalogue spécifique et une citation extraite de Magic qui comporte une superbe faute de français ("Le penchant féminin aux exactions discographiques des Jesus & Mary Chain"). Je vous laisse trouver.
Sister Vanilla a dû donner quelques concerts, puisque qu'on trouve mention sur le site officiel du groupe d'une formation à cinq pour la scène, mais sur ce disque, Linda est principalement accompagnée par ses deux frères et quelques amis.
Cette édition de l'album s'ouvre et se ferme sous le signe des Pastels. Il n'est pas évident au départ que Pastel blue, toute en douceur avec guitare acoustique et piano, parle du groupe, jusqu'à ce que Linda chante "I've got The Pastels playing in my head". The two of us est carrément un duo avec Stephen Pastel (qui a aussi participé au mastering du disque). Ce n'est pas tout à fait du niveau de Nothing to be done, mais c'est très bien. Il faut juste savoir que cette chanson est une reprise assez fidèle d'un titre de Freeheat, le groupe formé par Jim Reid après la séparation de JAMC, paru en 2000.
Ça sonne comme du Mary Chain, mais comme du très bon Mary Chain, c'est ce qui compte, et c'est le cas des meilleurs titres de l'album, à commencer par mon préféré, Jamcolas, qui est le seul crédité aux trois Reid. L'effet est d'autant plus saisissant que, tout au long du disque, les frères ne se contentent pas de jouer et de produire, ils chantent aussi, comme ici pendant toute la première minute, avant la première intervention vocale de Linda, avec une voix qui est très travaillée (doublée ou triplée, avec des effets) tout au long du disque.
Excellent, mais ce n'est pas tout, il y a aussi K to be lost, avec sa déclaration sans ambiguïté ("Honey's dead. Psychocandy. Listened to them all the time"), le single Can't stop the rock et surtout What goes around, que Jim Reid jouait aussi sur scène avec Freeheat. Slacker rappelle les bonne chansons lentes de JAMC et TOTP est plus électronique.
C'est pas dur. J'ai écouté Stoned and dethroned pour la première fois cette semaine. Certes, cet album contient l'intouchable Sometimes always, Feeling lucky, et à la rigueur l'autre single Come on, mais je crois bien que j'aurais plus souvent de bonnes raisons de réécouter Little pop rock. Et si l'éventuel nouvel album de The Jesus and Mary Chain est aussi bien que celui-ci, ce sera déjà très bien.

15 février 2015

THE FLYING LIZARDS : Money


Acquis à La Trocante à Nantes dans les années 1990
Réf : 2141 226 -- Edité par Virgin en France en 1979
Support : 45 tours 30 cm
Titres : Money -- Money B -/- Summertime blues -- All guitars

Ce jour-là, nous avions fait étape pour l'après-midi à Nantes pendant nos vacances - probablement l'une de mes premières visites dans cette ville - et à un moment, nous avons aperçu de l'autre côté de la Loire l'enseigne de La Trocante (qui était alors là où, de nos jours, on peut voir un éléphant mécanique se promener). Je n'ai pas regretté d'avoir traversé le pont : j'en suis revenu avec deux excellents maxi-45 tours, le pressage belge de Psycho killer et celui-ci des Flying Lizards.
A l'époque, c'est Polydor qui distribuait Virgin en France et le label était loin de sortir chez nous l'intégralité de la production pléthorique du label anglais, notamment les singles. Parfois, ils essayaient de rattraper le coup avec une sortie ultérieure. Ainsi, Life begins at the hop d'XTC n'est pas sorti en France, mais a été mis sur la face B de Making plans for Nigel. C'est exactement ce qui s'est passé avec les deux premiers 45 tours des Flying Lizards. Polydor n'a pas sorti Summertime blues fin 1978, mais a fait une édition couplée en le mettant en face B de Money à la mi-1979.
Autant l'édition en 45 tours de Money s'est très bien vendue en France, comme dans de nombreux pays du monde, et est donc très courante, autant ce maxi 45 tours a dû peu se vendre et se trouve rarement.
Pour le coup, Polydor, disposant de plus de place, ne s'est pas planté. Il n'y avait pas de modèle anglais car aucun maxi de Money n'est sorti dans ce pays alors, pour allonger la sauce, Polydor a simplement compilé les quatre titres des deux 45 tours anglais. Ce qui est très bien, c'est qu'ils ont privilégié pour le recto de la pochette celle originale de Summertime blues, une véritable œuvre d'art à elle seule, avec ses bandes bleues et jaunes et sa photo au lait renversé de Richard Rayner-Canham, qui pré-date et vaut largement le Milk de Jeff Wall, exposé dans les musées d'art contemporain du monde entier. Je n'ai pas trouvé beaucoup d'infos sur Richard Rayner-Canham, mais j'ai appris qu'il était l'auteur de la fameuse photo d'Hermine mettant des 45 tours au lave-vaisselle sur la pochette de The world on my plates. Il a aussi fait une petite photo d'Alig et Dominique de Family Fodder qu'on trouve au dos de l'édition originale de Savoir faire.
David Cunningham présentait son projet Flying Lizards comme un groupe de rock conceptuel à la composition flottante faisant dans la "low technology". Son premier enregistrement, la reprise de Summertime blues d'Eddie Cochran, date de 1976. Il a dû faire la musique entièrement tout seul et a fait appel à Deborah Evans-Stickland, une collègue étudiante de l'école d'arts de Maidstone, pour le chant. Malgré de nombreuses démarches, Cunningham a dû attendre fin 1978 pour qu'un label, Virgin, accepte de sortir son enregistrement.
Les bases du style Flying Lizards sont d'ores et déjà posées : la chanson originale a été disséquée et seuls quelques-uns des éléments essentiels ont été utilisés pour élaborer une version minimale, sur laquelle Deborah Evans pose sa voix, parlée plutôt que chantée et la plus distanciée possible. Pour moi qui connaissait surtout cette chanson dans sa version La fille de l'été dernier, ce fut un choc plaisant, digne de celui causé par Devo avec (I can't get me no) Satisfaction.
En face B, All guitars est un instrumental assez expérimental qui contient beaucoup de guitares, certes, mais aussi d'autres instruments (au moins un métronome ou une boite à rythmes en tout cas), contrairement à ce que le titre peut laisser penser. Cunningham parsèmera ses faces B avec ce genre de titres, qui constituent également une bonne part des deux premiers albums des Flying Lizards.
Summertime blues a connu un succès d'estime, mais Money a été un tube mondial assez inattendu. Si les deux reprises suivent la même recette, en les écoutant à la suite aujourd'hui, on sent bien que Money a quelque chose de plus, du groove et de la pêche notamment, et aussi des choeurs forts à propos. A cause notamment du piano "préparé", il me semble que c'est plutôt la version originale de Barrett Strong qui a été déconstruite plutôt que la version très célèbre par Les Beatles.
A l'époque, les journalistes et les fans ont plongé à fond dans les mystères qui entouraient le groupe. Je me souviens avoir lu une chronique disant que le 45 tours avait été enregistré dans une cuisine, mais c'est la vidéo de la chanson qui se passe en partie dans une cuisine. La version Money B, est une sorte de dub glacial, avec une basse énorme, donc, qui, outre PIL, fait penser aux productions de groupes comme This Heat et Family Fodder qui, comme les Flying Lizards, fréquentaient le studio Cold Storage à Brixton.
Le groupe avait beau être conceptuel, il fallait bien le personnifier quand il s'est agi d'assurer la promotion de Money dans les studios télé du monde entier. Ce sont principalement David Cunningham et Deborah Evans qui s'y sont collés, avec aussi la participation remarquée de Steve Beresford et, je crois, de Julian Marshall. Deborah Evans figure encore sur le troisième single du groupe, l'original TV, mais elle et Cunnningham se sont visiblement engueulés juste après. Pour des raisons d'argent probablement (assez ironiquement, mais sans surprise aucune !), si j'en crois un entretien qu'elle a donné récemment, et elle ne fait apparemment aucune autre contribution sur l'album, sorti pourtant au même moment.

Après des années d'attente, on a eu enfin droit en 2010 à une réédition en double-CD chez RPM de The Flying Lizards et Fourth wall, les deux premiers albums. Une réédition complète, avec en plus les faces B de tous les singles extraits. On y trouve donc les quatre titres de ce maxi.






08 février 2015

MICHEL COLOMBIER : Musique originale du film Surfari


Acquis chez Emmaüs à Reims le 29 janvier 2015
Réf : [sans]-- Edité par Promo-France en France probablement dans les années 1970 -- Offert par Promo-France
Support : 45 tours 17 cm
Titres : Musique originale du film Surfari -/- Musique originale du film Surfari

Je n'étais pas allé dans cet Emmaüs depuis deux-trois mois, mais le stock de vinyls n'avait pas pour autant beaucoup bougé entre-temps. Par contre, j'ai récupéré un bon lot de CD.
Il y avait quand même par terre près de la caisse un carton avec une vingtaine de 45 tours nouvellement arrivés. Rien d'intéressant a priori, mais je me suis quand même arrêté sur ce disque publicitaire datant visiblement du début des années 1970. D'abord, parce que les magasins de vêtement Carteret en question sont plus ou moins de la région (Laon, Saint-Dizier, Bar-le-Duc). Ensuite, parce que j'ai pris la peine, ne voyant aucune référence au dos, de sortir le disque car j'étais assez curieux de voir quelle musique un magasin de prêt-à-porter avait pu choisir à l'époque pour accompagner une pochette dépliante en plusieurs volets qui n'est rien d'autre que le catalogue d'une ligne de produits (pas donnés d'ailleurs, car les blousons à 200 francs il fallait pouvoir se les offrir à l'époque...). Je n'ai pas été déçu en lisant sur l'étiquette du 45 tours "Musique originale du film SURFARI composée par Michel Colombier".
Surfari par Michel Colombier, ça me disait quand même quelque chose. Et effectivement, une fois rentré à la maison, je me suis rendu compte que j'avais déjà acheté ce disque, sans pochette, sur un vide-grenier il y a moins de deux ans. J'avais pensé le chroniquer ici à l'époque, mais la musique n'avait rien d'exceptionnel et je n'avais trouvé aucune info sur ce film Surfari. Et pour cause : Surfari n'était pas un film de cinéma comme je le pensais, mais tout simplement un film publicitaire pour "Surfari, une nouvelle griffe dans les magasins PROMO-FRANCE". Un film publicitaire projeté sûrement plutôt dans les salles de cinéma qu'à la télévision.
Le disque porte le timbre BIEM, ce qui signifie qu'il a été diffusé originellement au plus tard en 1970. On trouve en ligne des exemplaires en vente avec une pochette différente de la mienne, qui doit être plus ancienne :



Mon idée est que Promo-France a dû se retrouver avec un stock important de 45 tours sur les bras et les a utilisés pendant plusieurs années pour faire la promotion de ses collections auprès de sa clientèle. Il n'y a de date nulle part sur ma pochette, mais le style est clairement celui de la première moitié des années 1970 plutôt que du tournant des années 1960.
Musicalement donc, ce n'est pas inintéressant mais c'est loin d'être ce que Michel Colombier a fait de mieux. La face 1 s'ouvre avec une guitare wah-wah légèrement funky et du piano, puis on a le chant et les chœurs féminins et masculins qui déboulent et s'expriment en yaourt, sans paroles. Une technique à succès dans la pub à l'époque. Sur cette face 1, on a droit à un solo de guitare électrique. En face 2, on prend les mêmes vocalistes et on recommence, sauf que celle-ci fait la part belle à l'orgue, qui a droit cette fois-ci à son solo.
Un produit typiquement de son époque, donc, et une curiosité d'un compositeur réputé, mais certainement pas la pépite rare que vantent certains vendeurs de ce 45 tours. Même si on ajoute le fait (voir les commentaires) que les chanteurs principaux seraient Véronique Sanson et Alain Chamfort.

Michel Colombier : Musique originale du film Surfari (Face 2).
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07 février 2015

THE ESCALATORS : Monday - Munsters theme


Acquis probablement dans un Record and Tape Exchange de Notting Hill Gate à Londres vers 1984
Réf : NS 87 -- Edité par Big Beat en Angleterre en 1983
Support : 45 tours 17 cm
Titres : Monday -/- Munsters theme

J'ai vu en concert The Prisoners, The Sting-Rays, The X-Men et The Surfadelics, mais jamais The Escalators. Si j'ai acheté ce disque, c'est pour une seule raison, la présence en face B d'une reprise de l'indicatif de The Munsters, une série télévisée en noir et blanc des années 1960, concurrente de La Famille Addams, que je venais de découvrir à mon arrivée en Angleterre. On va conclure ainsi une courte série entamée avec des versions des indicatifs de Destination danger et du Prisonnier.
J'ai deux 45 tours de ce groupe, tous les deux en bon état et sans étiquette, mais je ne me vois pas les acheter au prix fort. Je pense plutôt qu'ils ont été directement relégués dans la cave d'un Record and Tape Exchange à Notting Hill Gate. Si c'est le cas, je les ai eus à 10 pence pièce...
Le premier, de 1981, est une reprise de Get me to the world on time des Electric Prunes créditée à Clapham South Escalators. A l'époque, ce groupe était tout simplement le trio de The Meteors sous pseudonyme. Par contre, quand ce 45 tours est sorti en 1983, Nigel Lewis et Mark Robertson avaient quitté The Meteors et, avec Bart Coles et Woodie, The Escalators étaient devenus un groupe à part entière.
La face A, Monday, reprise sur Moving staircases, l'unique album de The Escalators, est une bonne petite chanson sympathique. Pas psychobilly pour un sou. Elle n'est pas si éloignée que ça dans l'esprit de certains titres des Television Personalities ou The Times.
The Munsters theme est une excellente version arrangée pour guitare de l'indicatif de la série télé. C'est elle qui fait tout l'intérêt du disque et Big Beat a d'ailleurs assez vite réédité le 45 tours en mettant mieux en valeur The Munsters sur la pochette.

Après The Escalators, Lewis et Robertson ont repris le nom d'un autre projet parallèle des Meteors pour fonder The Tall Boys.
Ace a réédité Moving staircases en 2006, en CD et en téléchargement. Malheureusement, cette réédition reprend strictement l'album original, y compris la version allongée de Monday qu'on y trouvait, sans prendre la peine d'ajouter en bonus les trois autres faces des deux 45 tours du groupe sortis en 1983 : The Munsters theme, Something's mixing et The edge.


Je possède au moins une autre version de The Munsters theme, dans un style assez proche mais avec de l'orgue en plus de la guitare. Elle a été enregistrée par Surfin' Lungs et figure sur Munster dance hall favorites ! Vol. 1, un 45 tours compilation quatre titres édité en Espagne mais que Jo La Cravate, de Slow Death, a largement distribué sur Reims l'année de sa sortie.


01 février 2015

TOMMY LORENTE : Trop de questions - The Prisoner theme


Offert par Tommy Lorente par correspondance en janvier 2015
Réf : Y-TLS-212 -- Edité par Yaourt Production en France en 2014
Support : CD 12 cm
Titres : Trop de questions -- The Prisoner theme

Tommy Lorente m'a contacté récemment à propos de La ballade du fan. De fil en aiguille, il a proposé de m'envoyer ses deux premiers disques, et j'étais assez curieux de les écouter car j'avais noté que toutes les paroles étaient en français, ce qui devient malheureusement trop rare.
L'album Un cruel manque de tendresse a été enregistré et est sorti en 2014. Dix chansons originales dans un style pop-rock (lignes claires de guitares, chant avec choeurs, accompagnement d'orgue,...) qui, comme le veut le genre, sont habillées de références et clins d'oeil à plus de cinquante ans de musique. La plus évidente, signe d'une grande culture musicale, vient en ouverture avec Ma dose de toi, construite sur la fondation de (What's so funny 'bout) Peace, love and understanding ? de Nick Lowe.
Toujours en 2014, Tommy a sorti en édition limitée ce CD single, dont l'enregistrement remonte à 2012. Le titre principal, Trop de questions, est une bonne chanson qui n'est pas sur l'album. Le chant et les paroles en français peuvent rappeler Bijou. Le thème, les affres d'un entretien de recrutement, est assez original.
Le deuxième titre est une reprise du générique de la série Le prisonnier, arrangé énergiquement pour guitares. Comme Ed Ball avec The Times, Tommy a sorti pour la pochette un costume du Prisonnier, s'attribuant comme numéro le 86, l'année de sa naissance, au lieu du traditionnel 6.
Tommy Lorente tourne actuellement avec son groupe La Cavalerie. Une session en public de cinq titres au studio Amanita est disponible à la vente en CD en édition limitée ou en téléchargement à prix libre.

Le CD single limité à 100 exemplaires est en vente sur le site de Tommy Lorente. Il est aussi disponible en téléchargement chez Bandcamp.