31 octobre 2005

COW : Beard


Offert par Philippe D. en 2002
Réf : [néant] -- Edité par COW en Australie en 1995
Support : CD 12 cm
15 titres

Le groupe s'appelle COW (Vache), mais il me semble avoir lu quelque part que ça pourrait être l'acronyme de Country Or Western. Plus qu'un groupe, c'est plutôt le projet parallèle d'australiens de Brisbane dont Dave McCormack et Glenn Thompson, qui ont par ailleurs connu le succès chez eux avec leur "vrai" groupe, Custard, et se sont cassé le nez à essayer d'avoir le même type de succès aux States.

Country ou Western ça leur va pas si mal, surtout que le premier sommet du disque, "Every man for miles", est plus ou moins une parodie de ce style ("Ma nana connait tous les hommes des kilomètres à la ronde" ; Cette chanson est signée Forster : il est plus que probable qu'il s'agisse de Robert Forster, des Go-Betweens et également de Brisbane, ne serait-ce que parce qu'en 1995 justement, trois des membres de COW ont participé à l'album "Calling from a country phone" de Forster).
On pense à Ween, bien sûr, le point de référence le plus immédiat pour COW, mais aussi aux Feelings, par exemple en écoutant "Tall buildings".
Pour mes compiles perso, j'ai utilisé cinq extraits de cet album : c'est bien plus que pour la plupart des disques qui finissent en tête des classements de fin d'année. Le sommet épique du disque, c'est "Tritan warrior", avec en vedette un guerrier de la planète Tritan, donc, qui doit être proche cousin de l'UFO Man et des martiens de Jonathan Richman, et un synthé pourri qui cite la musique de Star Wars.
Le disque a l'air complètement auto-édité. J'ai longtemps cru que le label était "Phantom surfboards", car c'est ce qu'il y a écrit sur le CD lui-même, mais en fait il s'agit plutôt d'une private joke qui fait la pub pour une marque de surf ou d'un sponsor local : c'est bien des australiens ceux-là !

30 octobre 2005

LOCAL HEROES SW9 : New opium -/- KEVIN ARMSTRONG : How the west was won


Acquis à la jumble sale du Harrow College of Higher Education en 1983
Réf : OVAL 302 -- Edité par Oval en Angleterre en 1981
Support : 33 tours 30 cm
8 titres

Il y a une seule raison pour laquelle j'ai dû acheter ce split album de Kevin Armstrong et de Local Heroes SW9, le groupe inconnu dont il était le leader : la présence de "Love is essential", une chanson que je connaissais car les Passions l'ont enregistrée en 1982 sur leur 3ème album, "Sanctuary". Il faut dire que Kevin Armstrong avait justement rejoint les Passions pour ce disque.
"Love is essential" est de loin la seule chanson essentielle de ce disque. Bien meilleure que la version des Passions. Je ne dois pas être le seul à le penser puisque le précédent propriétaire (un animateur radio ?) a apposé une étiquette sur la pochette en face du titre signalant "radio -->". En plus, le chant d'Armstrong est sûrement plein de conviction et passe très bien sur ce titre, ce qui n'est pas le cas sur le reste du disque, production d'époque assez quelconque, avec un titre qui pourrait faire penser à The Fall, un à Gang of Four, et deux titres croisant new wave et reggae.
Après la publication de cet album, les Local Heroes SW9 ne sont même pas restés des gloires locales. Quant à Kevin Armstrong, il a fait après les Passions une grande carrière de guitariste de session, avec notamment Iggy Pop, Bowie, Morrissey et Kevin Ayers...
PS : Thomas Dolby est au clavier sur deux titres, et la pochette est signée Spizz.

29 octobre 2005

TENNESSEE ERNIE FORD : Sixteen tons '65


Acquis au vide-grenier de Val de Vesle le 18 septembre 2005
Réf : EAP 1-20691 -- Edité par Capitol en France en 1965
Support : 45 tours 17 cm
Titres : Sixteen tons -- Born to lose -/- There' ll be no teardrops tonight -- Sweet dreams

Le seul 45 tours intéressant d'un tas d'une trentaine de disques vendu par un brocanteur professionnel sur le vide-grenier de Val de Vesle. En bon état, je n'ai pas marchandé le prix de 1 €.
Comme cet EP n'a été édité qu'en France, on peut imaginer que les mineurs en gros plan sur la pochette sont français (d'autant plus qu'il semble que le photographe crédité, Holmes-Lebel, soit français).
Il s'agit, au moins pour "Sixteen tons" du réenregistrement en version "rock" électrifiée de son tube déjà vieux de 10 ans en 1965. Très bonne version, mais ma préférée des 4 chansons est "Born to lose", que je connaissais jusqu'ici surtout par Johnny Cash : la voix de baryton de Tennessee Ernie ferait presque passer Cash pour un enfant de choeur avant sa mue ! Et les deux titres de la face B sont signés Hank Williams et Don Gibson : que demande le peuple ?
Réédité en CD sur "The EP collection... plus!" chez See For Miles.