28 août 2011
BOBBY BARE JR'S YOUNG CRIMINALS' STARVATION LEAGUE : OK - I'm sorry...
Acquis par correspondance via Amazon en août 2011
Réf : BS 102 -- Edité par Bloodshot aux Etats-Unis en 2003
Support : CD 12 cm
8 titres + 2 vidéos
Les messages d'information que Bobby Bare Jr envoie à ses abonnés me laissent rêveur. Voilà un gars qui, au cours du même mois, va faire des concerts chez l'habitant, participer à Shelebration, un hommage à un vieil ami de sa famille, Shel Silverstein, jouer avec son groupe de reprises des Pixies Is She Weird, Is She White, qui compte des membres de And You Will Know Us By The Trail Of Dead et des Cassette Tapes, et donner des concerts "normaux" avec son groupe Young Criminals' Starvation League !
Un programme de fou, mais c'est de toute façon typique de la vie même de Bobby, fils bien sûr de Bobby Bare, numéro 1 aux Etats-Unis en 1972 en interprétant le Daddy what if de Shel Silverstein avec Papa (ces temps-ci, il inverse les rôles en interprétant la chanson avec sa fille) et qui a eu l'occasion de chanter en famille dans la cuisine.
Ce disque est sorti entre le premier album des Young Criminals' Starvation League de 2002 et From the end of your leash de 2004. Comme plusieurs des disques de BB Jr, il est mixé par Mark Nevers et on y trouve par-ci par-là une bonne moitié des membres de Lambchop, ses voisins de Nashville. Il est enthousiasmant, comme le sont tous toutes ses productions, même si le dernier album en date, A storm - A tree - My mother's head est un peu en retrait par rapport au sommet The longest meow. Il est à noter que Bobby a une voix remarquable et chante très bien.
Les huit titres sont répartis équitablement entre enregistrements en studio et en concert.
Les titres studio vont d'une reprise de I'd like to teach the world to sing, un tube des New Seekers de 1971 construit à partir d'une publicité pour Coca, à une excellente version démo de I'll be around, en passant par Pinky, chanson écrite et chantée avec Tywanna Jo Baskette (je n'invente rien !) et True story, adaptée d'un poème de Shel Silverstein, avec un petit côté Come on pilgrim (Bobby Sr avait déjà mis ce poème en chanson, dans une version country, en 1973 sur l'album Sings lullabys, legends and lies).
Côté live, on a deux des meilleurs titres de l'album de 2002 (Flat chested girl from Maynardville et I'll be around), Valentine, un titre qui ne sortira en version studio que sur From the end of your leash, et une chanson restée inédite par ailleurs, Mother ucker, qui manque peut-être de "f" mais certainement pas d'air puisque l'animateur de la radio où elle a été enregistrée se fait même piéger par le break silencieux du milieu.
Rien de tel qu'un disque de Bobby Bare pour garder sa bonne humeur. Ne reste qu'à espérer qu'il quitte un peu Nashville pour venir tourner par chez nous, dans l'une ou l'autre de ses configurations.
OK - I'm sorry... est toujours en vente chez Bloodshot, où on peut télécharger gratuitement Valentine.
Je n'ai pas trouvé en ligne les vidéos du CD sur scène à Chicago en 2003. A la place, voilà Valentine par Bobby Bare Jr et Carey Kotsionis lors d'un concert privé à Alameda en Californie le 5 juin 2011. Comme quoi il ne fait visiblement pas beau et chaud tous les jours en Californie, même au printemps !
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3 commentaires:
Carey Kotsionis a, sur cette vidéo, pour asseoir ses fesses, un bien joli siège qui me rappelle assez ceux en usage dans certains établissements de soins (maison de retraite médicalisées, sanatoriums, centres psychothérapiques, maisons de repos, etc.) de ce côté ci de l'Atlantique (pour la Californie, je ne sais trop, n' y étant allé que par les films).
On mesure encore assez mal l'importance prise par les objets non musicaux dans les performances et les parti-pris artistiques de nos artistes préférés. Sauf lors du concert des Damned à Nancy (à Tomblaine pour être plus précis), lorsque les chaises se mirent à voler dans la salle. Mais je ne me souviens pas en avoir vu de cette forme là (seyante au fessier de la dame) voler alors dans les airs de la salle Rencontres mais des de forme beaucoup plus banale, chaises de salles polyvalentes somme toute.
Je n'aurais pas cru que cette chaise pouvait prêter à commentaire ! Pour ma part, je n'y avait pas prêter attention et j'ai l'impression que c'est une simple chaise haute. En tout cas, je n'aimerais pas être à un concert où elle volerait dans les airs !
En fait, Mother ucker n'est pas restée inédite par ailleurs : on la trouve tout à la fin de l'album From the end of your leash mais elle n'est pas annoncée sur la pochette.
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