08 août 2006
ULTRAVOX : Quiet men
Acquis probablement à Londres le 11 septembre 1981
Réf : DWIP 6691 -- Edité par Island en Angleterre en 1981
Support : 2 x 45 tours 17 cm
Titres : Quiet men -/- Hiroshima mon amour & Slow motion -/- Dislocation
C'est sûr, la démarche du label derrière la publication de ce disque en 1981 n'est pas très ragoûtante : il s'agissait d'essayer de profiter du succès de la nouvelle version d'Ultravox avec son nouveau chanteur (le dégoulinant "Vienna") pour refourguer quelques titres enregistrés en 1977 et 1978 pour les deuxième et troisième albums de la première version du groupe, menée par le chanteur John Foxx.
Mais bon, ce qui compte, c'est qu'on a droit ici à quatre excellents titres de la meilleure new wave. "Slow motion" et "Dislocation" sont deux des meilleurs titres de l'album "Systems of romance" de 1978. Très bien, mais les versions ici présentes sont celles de l'album. Alors que, pour "Quiet men" et "Hiroshima mon amour", on a droit à des versions qui sont longtemps restées rares, bien que je les préfère aux originales.
La version de "Quiet men" est celle qui a été remixée pour la sortir en single au moment de la sortie de "Systems of romance". Pour une fois qu'un remix visant à booster un titre pour sa version single fonctionne, on ne se plaindra pas ! La boîte à rythmes est mise en avant, la rythmique basse synthétique et élastique aussi, les guitares cisaillent. C'est une réussite ! On entend là les Cowboys International, les Associates, et aussi tous les suiveurs moins talentueux de la première moitié des années 80.
Pour "Hiroshima mon amour", on a droit à une version "rock", plus rapide et plus électrique que celle qui clôturait l'album "Ha ha ha" fin 1977. Cette version est sortie à l'origine en même temps que l'album, en face B du 45 tours "Rockwrok".
La bonne nouvelle, c'est que ces deux titres figurent désormais en bonus sur les CDs remastérisés des albums correspondants, sortis le mois dernier (l'excellent premier album, le premier disque que j'ai acheté d'Ultravox! bénéficie du même traitement).
On peut espérer que ces rééditions redoreront un peu le blason de ces pionniers de la new wave. Certes, ils sont un peu moins novateurs que Wire, se situant dans une mouvance Bowie/glam plus marquée, mais, comme Wire, leurs trois premiers albums sont excellents, et ils les ont enregistrés encore plus vite que Wire : deux ans se sont écoulés entre l'enregistrement du premier en octobre 1976, avec l'inévitable Brian Eno aux manettes, et la sortie du troisième en octobre 1978. Qui dit mieux ? (personne à part les Stranglers, je pense). Certes, la deuxième carrière néo-romantique du groupe avec Midge Ure a terni l'image de marque d'Ultravox, mais les amateurs aux oreilles averties savent faire la différence !
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