31 mai 2006
THE BONGOS : Time and the river
Acquis au Record & Tape Exchange de Notting Hill Gate à Londres en 1983 ou 1984
Réf : FM 2009 -- Edité par Fetish en Angleterre en 1982
Support : 33 tours 30 cm
8 titres
Je n'ai encore jamais acheté "Drums along the Hudson" (sûrement un clin d'oeil à un livre intitulé "Drums along the Congo"), le premier album des Bongos. Je l'ai vu à l'époque en vente à Châlons et à Paris, mais c'était un import américain assez cher. Mais finalement ce n'est pas très grave, car "Drums along the Hudson" compilait l'intégralité du mini-album "Time and the river" (probablement une référence au second roman de Thomas Wolfe, "Of time and the river"), précédemment paru an Angleterre, et des titres parus en singles, et au bout du compte j'ai acquis la majeure partie de ces titres dans leur édition originale à Londres.
Des cinq groupes américains enregistrés en concert au Rainbow de Londres le 20 février 1981 (ça a donné l'album live "Start swimming" chez Stiff), les Bongos, les Raybeats, les Bush Tetras, les Fleshtones et les dB's, c'est de ces derniers que les Bongos sont les plus proches : ils font aussi de la pop-rock énergique, avec pas mal d'aspects rétros. Mais à la réécoute de "Time and the river", surtout les titres les plus rapides, une référence évidente saute à l'oreille : ces percussions effrénées, cette basse nerveuse, ces petits solos de guitare coupants, oui, on est pas loin de leurs contemporains et voisins de Hoboken, les Feelies.
Tout le disque est bon, mais j'ai toujours eu deux chansons préférées, et de loin. "Question ball", d'abord, qui ouvre le disque. Très courte, avec les instruments qui entrent un par un dans la chanson (basse, batterie, bongos bien sûr et guitare sèche), des breaks bien marqués, et un court solo de guitare pour finir. Un bijou de concision.
Quant à "Certain harbours", c'est une grande chanson pop, avec encore une intro à la basse. L'atmosphère sonne plus new wave avec de la guitare électrique et surtout un saxo invité très présent.
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