23 décembre 2010
THE SOUND IS OUT THERE
Acquis au Record & Tape Exchange de Camden le 18 novembre 2010
Réf : FN CD 334 -- Edité par Flying Nun en Nouvelle-Zélande en 1995
CD 12 cm
12 titres
Je pensais en avoir bel et bien fini avec ma série de billets sur les compilations Flying Nun puisque j'avais fait le tour de toutes celles en ma possession. Oui mais voilà, je n'avais pas imaginé que, toute petite et perdue dans sa pochette cartonnée parmi des centaines de boitiers en plastique du rayon des disques à 1 £, je tomberais sur cette compilation venue d'ailleurs que je n'avais jamais vue auparavant.
Il s'agit d'une compilation-catalogue du Flying Nun de 1995 qui a le gros avantage de n'avoir absolument aucun titre en commun avec toutes celles que j'avais déjà. Il n'y a rien d'écrit dessus mais je me demandais s'il s'agissait d'un disque vendu dans le commerce ou d'un CD promo. Une publicité de l'époque m'a apporté la réponse : ce disque en édition limitée était vendu pas cher, mais il était aussi offert en promo aux acheteurs d'une des trois parutions de Flying Nun de septembre 1995. Il y a également eu une tournée Flying Nun en Australie sous cette bannière The sound is out there, qui fait référence à X Files.
Il n'y a pas un mauvais titre dans le lot. Le son est varié mais le style de pop-rock qui a fait la réputation du label dans les années 80 est assez peu présent, sauf dans une reconfiguration un peu folky avec Sweet angel des Magick Heads, ce qui n'est pas surprenant car l'un des membres du groupe est Robert Scott (The Clean, The Bats). Il y a aussi l'inamovible Chris Knox, qui réussit comme toujours un sans faute avec juste sa voix, une boite à rythmes et une guitare saturée pour Half man half mole.
Globalement, les groupes ont un son plus lourd, comme Garageland avec l'excellent Pop cigar, qui ouvre l'album, Bailterspace, Superette ou Loves Ugly Children avec le punky Messing things up. Snapper signe avec Hammerhead une belle réussite dans un style Jesus and Mary Chain à boite à rythmes. Il y a une une tendance post-rock assez marquée, qui est renforcée par les groupes "internationaux" signés sous licence par Flying Nun pour les antipodes : Labradford, avec un titre un peu mou du genou qui est pour moi le plus faible du lot; Stereolab, avec un très bon et énergique Farfisa, chanté en français, qui a le bon goût de s'arrêter au bout de deux minutes alors qu'on s'attend à ce que le groupe parte en transe pour un quart d'heure; et enfin la bonne surprise Cul de Sac avec The Kim Parker report, un titre à la PIL extrait d'une compilation de cassettes démos et de répétitions. On n'est pas trop surpris d'apprendre que le groupe a collaboré avec Faust. Un peu plus de savoir qu'ils ont fait de même avec John Fahey !
La distinction "Mon morceau préféré du disque" est attribuée à un instrumental, 76 comeback de King Loser, du surf garage d'anthologie, un croisement entre Lucifer Sam et Jonathan Fire*Eater qui me rappelle évidemment The whole world is turning Brouchard ! et qui est parfaitement à sa place au même catalogue que le Fish de The Clean.Allez, au revoir Madame la Nonne Volante, et à une prochaine peut-être, sait-on jamais ?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire