15 juillet 2006
BIFF BANG POW ! : The whole world's turning Brouchard !
Offert par Creation Records en 1987
Réf : CRE 038 -- Edité par Creation en Angleterre en 1987
Support : 45 tours 17 cm
Titres : The whole world's turning Brouchard ! -/- The death of England
Ce disque, tiré à 3000 exemplaires tient une place toute particulière dans mon coeur, puisque j'ai assisté à son enregistrement, et surtout parce que le titre "The whole world's turning Brouchard !" fait référence à J.C. Brouchard, mon pseudonyme des années Creation !
Avec 1'26", la face A doit concourir parmi les courtes de l'histoire. C'est un instrumental façon sixties, où l'orgue et la guitare sont en bonne place, qui m'a toujours beaucoup fait penser à l'indicatif de la série télé Batman. C'est sûrement mon enthousiasme à son écoute dans le studio qui a dû donner à Alan McGee l'idée de l'intituler ainsi. Cela explique aussi la mention au dos de la pochette : "These recordings would have not been possible without the spiritual guidance of J.C. Brouchard". Le titre est crédité de façon générique à Biff, Bang, Pow !, mais je pense bien c'est un fait un des bébés d'Andrew Innes (maître d'oeuvre de Revolving Paint Dream à l'époque, puis membre de Primal Scream). C'est en tout cas lui qui joue de l'orgue. L'instrument utilisé est un vulgaire clavier Yamaha, tout sauf un de ces gros meubles sixties façon Farfisa ou Hammond, mais Andrew en tire un son parfait.
"The whole world" a été enregistré fin septembre 1986 lors des dernières sessions pour "The beat hotel".
"The death of England" date de presque un an plus tôt (novembre 1985) lors de sessions plus psychédliques prévues pour "Submarines", un album qui n'a finalement jamais vu le jour. Les titres enregistrés lors de ces sessions de 1985 sont finalement tous sortis, je pense, la plupart sur "The girl who runs the beat hotel", mais aussi en face B de single, sur une compilation et même, pour le dernier, sur l'album "Mother watch me burn" de Revolving Paint Dream (Il s'agit de la version de "It happens all the time" qui a servi de base au titre "Electra's crying loaded in the basement").
Quand on écoute la face B, composée par Alan, on a l'impression que la chanson s'appelle "She comes in colours". Et c'est comme ça que le groupe l'appelait au départ. Mais Love en 1966 et les Stones en 1968 (dans les paroles de "She's a rainbow") était déjà passés par là. Finalement, c'est feu Nikki Sudden, qui venait de signer pour le label et qui devait traîner par là, qui a trouvé son titre définitf à la chanson.
Je ne sais à quel effet pensait Luke Hayes de Chromatone Design quand il a conçu la pochette, mais j'ai toujours pensé que ça avait dû rater une fois arrivé au stade de l'impression. Contrairement aux fleurs de la pochette de "The girl who runs the beat hotel", très réussies, celles-ci, imprimées en négatif sur fond jaune et sur un carton gris brillant, ne rendent pas grand chose.
Et non, je n'ai jamais vraiment su pourquoi ce disque était dédié à Jane Birkin !!
PS : La chronique de ce disque dans le Melody Maker du 7 mars 1987 bat elle aussi des records de brièveté :
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1 commentaire:
Ce mois-ci, pour la Balade du Bancamp que je fais pour Casbah, j'ai pris comme point de départ un titre de 1985 de Biff Bang Pow ! auquel j'ai participé, "I need optimism", récemment publié sur un coffret rassemblant l'intégrale et plus.
Cette balade m'a mené aux États-Unis, où j'ai déniché une pépite pop lo-fi, "Ruin my rainbow" de Pissed Optimist.
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