26 octobre 2009
LONEY, DEAR : I am John
Acquis au Record and Tape Exchange de Notting Hill Gate le 24 septembre 2009
Réf : CDREGDJ 139 -- Edité par Regal en Europe en 2007 -- For promotional use only, not for resale
Support : CD 12 cm
Titres : I am John -/- Warm, dark, comforting night
Ce principe semble immuable dans les Record & Tape Exchange (d'où les petites cases sur les étiquettes) : si un disque n'est pas vendu, au bout d'un certain temps on baisse le prix et ainsi de suite tant que le disque est en rayon, même pour un collector censé être très rare. Ce n'est pas vraiment le cas de ce CD promo, mais ce qui est sûr c'est qu'à 4 £ je ne l'aurais même pas regardé, alors qu'à 10 pence, même si je n'avais jamais écouté auparavant Loney, Dear, je l'ai pris sans hésitation. En fait, à ce prix là, une pochette sympa, un label à bonne réputation, un nom connu au dos de la pochette suffit pour décider d'acheter un disque complètement inconnu. C'est comme ça qu'on arrive, dans le lot, à faire des découvertes intéressantes.
Pour Loney, Dear, j'avais peut-être même déjà eu l'occasion de les écouter. En tout cas, j'avais vu passer ce nom (sur La Blogothèque par exemple) et j'avais sûrement lu quelques chroniques.
Derrière ce pseudonyme de Loney, Dear, on trouve un suédois, Emil Svanängen, qui a auto-produit quatre albums de 2003 à 2005. Le quatrième, Loney, Noir, sorti à l'origine en 2005, a ensuite été réédité en 2007, chez Sub Pop aux Etats-Unis et chez Regal en Europe. C'est de cette époque que date ce CD promo, également disponible en 45 tours dans le commerce, avec I am John extrait de l'album en face A et en face B un titre du tout premier album, The year of River Fontana.
I am John semble raconter l'histoire de John et Johnny, qui fuient on ne sait trop quoi (des chiens, des diables,...), d'où sûrement le rythme effréné : Emil prend sa respiration au tout début, et c'est parti pour trois minutes et quelques, parti dans tous les sens avec une base de guitare saturée, des choeurs. Pour le chant et l'accent nordique on pense à St. Thomas. Pour la profusion d'instruments et de voix, on peut plutôt penser à Sufjan Stevens. En tout cas, c'est excellent. Le clip, très beau mais très noir, met en scène un chasseur plutôt que des fuyards. S'il avait été filmé avec de vrais personnages plutôt que dessiné, je ne suis pas sûr que les télés l'auraient accepté...
La face B, comme tout le premier album, a été enregistrée en solo dans la cave des parents d'Emil. Warm, dark, comforting night est moins luxuriant et entraînant qu'I am John, mais ça reste agréable.
Le cinquième et dernier album en date de Loney, Dear, qui s'appelle Dear John (décidément, à reprendre des bouts du nom de son groupe dans les titres et à multiplier les John, il va finir par nous perdre !), est sorti un peu plus tôt cette année.
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4 commentaires:
J'ai eu l'occasion de voir live Loney,Dear à la sortie de Loney, Noir (on finit par se perdre !). C'était vraiment excellent, assez "smilien" finalement. Belles harmonies et tout. Je suis resté un peu sur ma fin avec le dernier album, Dear John.
Charlie
PS : encore un disque que Pol m'a piqué la veille de mon propre passage au R&TE de Notting Hill !
Ma "fin" ... quelle faute ! M'enfin, finalement, je pense que Dear John est peut être la fin de Loney, Dear pour moi !
Charlie
Charlie,
Encore désolé d'avoir vidé les rayons de Notting Hill avant ton passage, mais tu sais, dans le lot il y a une grosse majorité de trucs sans intérêt !
Pour la faute, t'inquiète pas, on avait compris ce que tu voulais dire. Et en fait tu ne crois pas si bien dire : je n'y ai pas fait référence mais j'ai lu quelque part en préparant ce billet que "Loney noir" constituait la fin d'un cycle et serait, si j'ai bien compris, l'ultime album sous le nom de "Loney, dear".
Hello !
Viens de les decouvrir sur France4 en 1ere partie de Melle K dans un festival !
En effet je suis fou du Lonely Noir, moins a premiere vu du dernier opus ! Le coté sombre surement...
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