23 mai 2011

BEN WEAVER : The ax in the oak


Acquis par correspondance via Amazon aux Etats-Unis en mars 2011
Réf : BS 156 -- Edité par Bloodshot aux Etats-Unis en 2008
Support : CD 12 cm
12 titres

En France, c'est surtout Fargo qui nous a fait connaître Ben Weaver, en sortant son quatrième album Stories under nails en 2003, suivi en 2004 de Blueslivinghollerin', une compilation des trois premiers, inédits par chez nous. Puis il y a eu Paper sky chez Glitterhouse en 2007. The ax in the oak est sorti aussi chez Glitterhouse en Europe, mais c'est le premier disque de Weaver édité aux Etats-Unis par Bloodshoot, l'indépendant américain de la country insurgée.
Ben Weaver c'est une voix de raconteur et un auteur-compositeur qui suit sa voie, qui pourrait croiser de temps à autres celles d'autres américains, comme Steve Westfield (en moins déjanté) ou Ramsay Midwood (en moins blues).
Ce disque a ceci de particulier pour Ben Weaver qu'il a été entièrement composé lors d'un séjour à Berlin (après l'enregistrement, Weaver y est retourné pour faire les dessins qui ornent la pochette et le livret.
L'enregistrement s'est fait lui à Chicago, avec le même producteur que pour Paper sky, Brian Deck, qui a aussi travaillé avec Califone, Modest Mouse, Iron and Wine ou les Fruitbats. Cette fois-ci, les deux hommes, qui jouent tous les instruments sauf la basse et les cordes, ont pris le parti de rajouter à la base folk-rock habituelle de Weaver des sons plus synthétiques (la boite à rythmes en intro et le synthé du très poppy Pretty girl) et des échantillons (des balles de ping-pong qui rebondissent sur une table sur Soldier's war, par exemple), qui contrastent avec le violoncelle, présent sur plusieurs titres. Le tout donne un éventail sonore plus varié que ce qu'on trouve habituellement sur les disques de Ben Weaver.
Il y a des titres plus rapides que les autres, mais au bout du compte mes préférés sur The ax in the oak ont tendance à être ceux qui sont les plus calmes et le plus sur le ton de la confidence comme White snow, Alligators + owls, Anything with words, Hawks + crows, quatre titres très proches les uns des des autres, ainsi que Out behind the house.

Ben Weaver a sorti fin 2010 un nouvel album, Mirepoix and smoke,  à la tonalité plus acoustique apparemment. Un autre excellent disque, si j'en crois East Jefferson, proposé en téléchargement par Bloodshot.


L'affiche pour le concert célébrant la sortie de l'album, à Chicago le 13 août 2008.

2 commentaires:

Mmarsupilami a dit…

Quelques infos de plus ici : http://mmarsup.blogspot.com/search/label/Ben%20Weaver

Je linke chez moi...

Pol Dodu a dit…

Merci Mmarsupilami.
Je suis assez d'accord avec toi. A priori, rien de très original ans la formule que propose Ben Weaver, sauf que ça ne l'empêche pas de faire d'excellents disques...