23 juillet 2009

G. LOVE & SPECIAL SAUCE : Kiss and tell


Acquis à Paris ou à Londres vers 2000
Réf : EPC 662413 2 -- Edité par Okeh/Epic en Europe en 1995
Support : CD 12 cm
Titres : Kiss and tell -- Kiss and tell (Original version) -- Riversong (Live)

Mine de rien, à force d'acheter en solde ou d'occasion les disques sur lesquels je tombe, je possède maintenant cinq CD singles de G. Love & Special Sauce, plus depuis peu le deuxième album, Coast to coast motel. A l'écoute de cet album, deux titres m'ont plus particuièrement accroché l'oreille, Bye bye baby, et surtout Kiss and tell. Et vérification faite, j'avais bien déjà dans mes étagères depuis quelques temps le CD single de Kiss and tell.
On retrouve dans Kiss and tell toutes les qualités de G. Love & Special Sauce : des ingrédients on ne peut plus basiques pour cette formation en trio (guitare, contrebasse, batterie, harmonica et voix), une base de blues/rock, et au final on a une chanson gaie et enlevée absolument pas rétro.
L'intérêt de la "version originale" proposée en face B est de nous montrer le bon travail qui a été fait entre cette première ébauche, objectivement très proche de la version finale mais au bout du compte plus quelconque et moins accrocheuse. Ca tient à pas grand chose : une mise en place plus lâche, une rythmique moins enlevée, et un refrain grammaticalement correct ("Don't kiss and tell"), mais qui fonctionne mieux une fois qu'il est devenu "Don't kiss and don't tell" sur l'album.
Je crois qu'on ne trouve Riversong que sur ce disque. Cette chanson live (C'est le genre de groupe à voir sur scène il me semble) sur un groove bluesy me fait un peu penser à un autre groupe américain à contrebasse, Soul Coughing, les petits côtés expérimentaux en moins.
Je ne sais pas si c'était l'idée de son label ou des journalistes, mais je pense que G. Love a beaucoup souffert d'être vendu comme le "nouveau" Beck au moment de la sortie de son premier album en 1994, quelques mois à peine après Loser, sous prétexte qu'il utilisait une base de blues/folk et qu'il rappait plus ou moins sur certains titres. Il ne méritait pas d'être enfermé dans ces comparaisons, lui qui plutôt, un peu à la manière d'un Martin Stephenson, se contente de faire la musique qu'il aime dans un très bon esprit.
Seule note un peu fausse, au propre comme au figuré, pour ce disque : son dessin de pochette, pas une grande réussite à mon goût.

1 commentaire:

olivier de lille a dit…

Belle piece
c'est un plaisir que ton blog
cette introspection s'appuyant sur tes petites perles me renvoient à ma collection et au moment ou moi aussi j'ai achete tel ou tel disque
continue, c'est un vrai plaisir que de te lire