24 mars 2008
LD BEGHTOL : 69 love songs - A field guide
Acquis par correspondance chez Amazon en février 2008
Réf : 978-0-8264-1925-5 -- Edité par Continuum aux Etats-Unis en 2006
Support : 158 p. 17 cm
9 titres
Si la Médiathèque ne l'avait pas assez rapidement proposé en prêt, j'aurais probablement acheté le triple-album des Magnetic Fields 69 love songs, sorti fin 1999. Il n'est d'ailleurs pas impossible que je finisse par l'acheter, mais je n'aime pas le double-boitier cristal de l'édition européenne (disponible en ce moment pour 12 € chez Glitterhouse), il faudrait donc que je me décide soit pour l'édition américaine en coffret (limitée mais encore trouvable, un peu chère mais avec un livret de 72 pages exclusif) ou pour l'édition en trois CDs digipacks individuels, également chez Merge.
A la place, comme la plupart des gens confrontés à cette masse de 69 chansons d'amour, dont la plupart sont bien mieux que de simples exercices de style, je me suis gravé un CD avec une sélection de mes titres préférés du lot que j'ai arrêtée à 23 titres pour la beauté du geste mathématique et pour remplir le CD. Sauf que ça fait deux jours que je n'arrive pas à remettre la main sur ce disque et que ça m'énerve...
Par intérêt pour la collection 33 1/3, des petits livres consacrés à un album, plus souvent écrits par d'autres musiciens ou artistes que par des journalistes ou des critiques (j'avais déjà celui consacré à Armed forces de Costello par Franklin Bruno), par intérêt pour 69 love songs bien sûr et un peu pour compenser mon piratage du groupe, je me suis décidé à acheter ce 69 love songs - A field guide écrit par LD Beghtol, l'un des chanteurs invités de l'album, également membre de Flare et des Moth Wranglers, et dont j'ai acquis récemment l'album Tragic realism sorti sous le nom de LD & the New Criticism.
La grande réussite de ce livre, c'est que LD ne s'est pas lancé dans la tâche fastidieuse et probablement impossible dans ce format de retracer l'historique de l'enregistrement du disque (principalement dans des studios à la maison, d'ailleurs) ou d'analyser en détail chacun des 69 titres. Il a fait ce travail, bien sûr, mais il nous le livre retravaillé et synthétisé, en deux grandes parties :
Une grosse moitié du livre est consacrée à All his little words, un lexique des mots de 69 love songs. De Iota à Rota (Nino), de Cuckoo à Choo-choo, mais aussi puisqu'il est question d'amour de Kiss à Sex, LD Beghtol butine dans l'univers de Stephin Merritt, l'âme des Magnetic Fields, avec érudition mais aussi avec la dose d'humour et de dérision qui convient.
Les 69 titres sont quand même passés en revue dans la seconde partie, mais là aussi sur un ton très réjouissant avec une courte note technique et des commentaires des membres et amis du groupe.
Il y a même une grille de mots croisés et des annexes, dont bien sûr des listes de chansons. Faute de retrouver mon CD, vous n'aurez pas ma liste des 23, mais je sais en tout cas que parmi mes favoris de 69 love songs, il y a All my little words, Yeah ! Oh, yeah !, Absolutely cuckoo, The one you really love, Long-forgotten fairytale, Meaningless, I think I need a new heart, The night you can't remember.
Le site officiel du livre.
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3 commentaires:
I don't believe in the sun aussi? Et Time enough for rocking when we 're old?
Kill me Sarah,
Eh eh, c'est ça la drogue avec "69 love songs", on passe son temps à faire des listes, à les regrouper, etc.
Je n'ai pas voulu lister toutes mes préférées, mais "I don't believe in the sun", non, par contre "Time enough for rocking when we're old" et "A chicken with its head cut off", oui, ainsi qu'un bon paquet d'autres !
The Magnetic Fields est actuellement en tournée pour marquer les 25 ans de "69 love songs".
Ils se sont arrêtés chez Tiny Desk pour une session où ils ont joué 8 des chansons. C'est super.
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