02 février 2008
ALB : Mange-disque
Acquis au Hall du Livre à Nancy le 15 janvier 2008
Réf : RRCD02 -- Edité par Rise en France en 2007
Support : CD 12 cm
12 titres
La preuve que je suis relativement éloigné de Reims ces temps-ci : je n'ai jamais vu Alb en concert et il a fallu une chronique dans un numéro des Inrockuptibles feuilleté à la Médiathèque pour attirer mon attention sur la sortie du premier album de ce groupe rémois. Quelques minutes plus tard, la médiathèque m'ayant aussi donné l'occasion de tenir en main ce Mange-disque, j'avais décidé d'en acquérir un exemplaire !
Je voulais ainsi soutenir des presque voisins et aussi, sans même avoir écouté la musique, acquérir ce bel objet de collection : une boite en plastique moulé en forme de mange-disque , d'un orange très seventies, de laquelle émerge un CD aux apparences de mini-45 tours (noir, avec des sillons sur une face et une étiquette centrale), avec à l'intérieur des autocollants représentant une pochette potentielle pour chacun des titres de l'album. Voilà qui ne pouvait que plaire à un amateur de disques virtuels ! (Cliquez sur le mange-disque ci-dessus pour voir toutes les pochettes...)
Je n'ai donc pas encore vu Alb sur scène, mais j'ai vu un de ses membres, Alio, plusieurs fois en concert, puisqu'il compose avec Seb Adam le duo de ukulélistes Pauline Easy Project qui rend hommage sur scène depuis deux ans maintenant à la tahitienne Pauline Easy, dont j'ai justement édité un disque virtuel.
Musicalement, avant même de sortir le disque de sa boite, je savais à peu près à quoi m'attendre, sachant que Alb fait partie de la scène "elecktric" rémoise (Clément Daquin d'Alb est également membre de Klanguage, dont la chanteuse Marianne-Elise chante ici sur un titre) et au vu des chroniques citant Air et une électro-pop rétro-futuriste.
Ce n'est pas faux, mais j'ai quand même pris une claque en écoutant les premières secondes du disque : si la guitare en intro de Golden spell me fait penser à quelqu'un, c'est à Maurice Deebank de Felt, et c'est une comparaison que je ne m'attendais pas du tout à faire ! La basse et les percussions viennent vite rejoindre la guitare pour deux premières minutes d'exception. Malheureusement, mon excitation est un peu retombée quand le chant a débuté. Pas tellement qu'il soit techniquement mauvais, mais comme souvent, j'ai beaucoup de mal à apprécier du chant en anglais par des francophones qui n'en maîtrisent pas toujours la prononciation et le rythme.
A cette réserve près, j'apprécie beaucoup toute la première moitié du disque, notamment I*D*N*Y*, la chanson avec les amis invités. Dans la deuxième moitié, on trouve le titre qui est peut-être mon préféré du disque Sweet sensation, avec ses vocaux à l'effet vocoder produits par un Apple (c'est le titre qui me fait le plus penser à Air) et l'excellent Daveg, mais aussi les titres avec lesquels j'ai le plus de mal, comme 48" (Berck song) (encore une fois à cause de l'anglais qui m'écorche les oreilles, dommage) ou Walter Mouse (là, c'est leur intérêt pour les choeurs à la Queen qui transparait un peu trop à mon goût : ça fait bien longtemps que je me suis séparé de mon exemplaire de A night at the opera...).
Au bout du compte, je ne regrette pas du tout mon achat mais, de l'emballage à la musique, je qualifierais plutôt ce disque de rétro-rétro que de rétro-futuriste : le premier rétro pour les mélodies inspirées de la sunshine pop sixties californienne, le second rétro pour les sons électroniques, ni contemporains ni futuristes, qui font surtout référence aux disques et jeux vidéo des années 1970 et 1980 qui commencent à être assez loin derrière nous !
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