27 janvier 2008

GRANDADDY : Machines are not she


Offert par Big Cat Records par correspondance en juillet 1998
Réf : ABB128 P -- Edité par Big Cat en Angleterre en 1998
Support : 33 tours 30 cm
6 titres

Pendant un long moment en 97-98, pendant ma grande période Grandaddy, qui malheureusement s'est assez rapidement calmée après la parution de The sophtware slump, j'ai bavé devant le seul titre de ce EP qui était listé dans la discographie du site de Grandaddy comme étant resté inédit.
Ensuite, j'ai ragé quand le label anglais Big Cat a décidé d'accompagner un retirage du premier album de Grandaddy, Under the western freeway, d'un coupon pour recevoir gratuitement ce Machines are not she : j'avais vraiment envie d'écouter ce disque, mais je ne voulais pas avoir à acheter une deuxième fois l'album pour ça ! J'ai donc pris ma plus belle plume pour écrire à Big Cat et leur expliquer que j'avais déjà Under the western freeway et que je comptais publier un article sur Grandaddy dans mon fanzine Vivonzeureux!. J'ai dû être suffisamment convaincant car, quelques temps plus tard, j'ai eu la joie de recevoir chez moi cet exmplaire de 33 tours 6 titres de Grandaddy offert grâcieusement par Big Cat !
Comme la plupart des EPs du groupe et des productions extérieures de Jason Lytle, l'enregistrement de ce disque a surtout été l'occasion pour Grandaddy de tester du nouveau matériel d'enregistrement et donc de laisser libre cours à l'expérimentation sur certains titres (c'est ce qu'on trouvait comme explication à l'époque sur le site du groupe). Le disque n'est pas mauvais pour autant et je le préfère de loin à leurs albums suivants au son plus polissé.
Le disque s'ouvre sur deux titres excellents, Levitz (birdless) et For the dishwasher, que Big Cat avait d'ailleurs retenus en 1998 pour figurer parmi les faces B des nombreux singles extraits de l'album. Avec ces deux-là, mon autre titre préféré du disque est Sikh in a baja VW bug, un titre très rythmé et rigolo. Jason Lytle raconte au début l'histoire de ce sikh dans une Coccinelle Volkswagen jaune, donc, avec une planche de surf sur le toit à deux heures de route de la mer, qui fait la course au démarrage quand le feu passe au vert sans se soucier de ceux qui se moquent de lui. Ensuite la musique démarre, et les seules paroles qui restent sont celle du titre qui sert de refrain. Les trois autres titres sont moins remarquables, mais ne sont pas mauvais du tout.
Machines are not she a été réédité intégralement sur deux albums compilations différents : The broken down comforter collection chez V2 en Europe en 1999 (avec l'autre EP A pretty mess by this one band) et Concrete dunes chez Lakeshore aux Etats-Unis en 2002 (avec aussi A pretty mess by this one band et trois autres raretés en plus, toutes excellentes, qui sont la seule raison de préférer celle-ci). Vous pouvez trouver ces CDs facilement et pour pas cher, mais si vous cherchez ce vinyl, ça risque d'être une autre paire de manches !

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