18 juin 2011

THE STATUS QUO : Technicolor dreams


Acquis sur le vide-grenier du Pressoir à Epernay le 12 juin 2011
Réf : 7010 -- Edité par Cadet Concept aux Etats-Unis en 1969
Support : 45 tours 17 cm
Titres : Technicolor dreams -/- Spicks and specks

Habituellement, la brocante organisée par l'association de commerçants Copro Ouest au centre d'Epernay rassemble une bonne partie de bradeurs et d'antiquaires professionnels. J'y suis donc allé sans trop d'espoirs. Pourtant, même s'il n'y avait guère plus de stands d'amateurs que d'habitude, j'ai fait des achats intéressants à trois d'entre eux.
Ce 45 tours, je l'ai acheté avec deux autres, négociés à 1 € les trois, sur un stand tenu par trois jeunes gens. Ils n'avaient qu'une poignée de disques, dont quelques-uns de variété, mais j'imagine que ceux que j'ai choisis ont appartenu au même propriétaire car il y en a un de Grand Funk et un autre pressage américain, un promo 'special disc jockey' de Roy Orbison.
Tout le monde ou presque sait que, avant d'être les rois du boogie, Status Quo a débuté dans le rock psychédélique. J'ai toujours plus ou moins fui ce groupe, mais j'ai aussi toujours pensé que Pictures of matchstick men, leur premier tube, était ce que je préférais d'eux.
Après ce succès, leur label anglais Pye s'est dépêché de sortir un album, Picturesque matchstickable messages from The Status Quo, et en a extrait deux autres singles, qui ont plus ou moins bien marché. Le quatrième, qui devait être Technicolor dreams, a été annulé au dernier moment au profit d'un nouvel enregistrement. Mais Technicolor dreams a été édité en 45 tours un peu partout dans les autres pays du monde (pas en France, cependant), parfois avec une autre face B que celle-ci.
Aux Etats-Unis, les disques de Status Quo étaient édités sous licence Pye par Cadet Concept, une filiale de Chess Records dirigée par le fiston de la maison, Marshall Chess, qui en a profité pour sortir des disques de blues psychédélique comme ceux de Rotary Connection ou le Electric mud de Muddy Waters.
Psychédéliques en 1968, les Status Quo étaient sûrement un peu plus suiveurs que précurseurs. N'empêche, si leur Technicolor dreams respecte strictement les canons du genre sans innover, c'est un titre qui me plait beaucoup. Tout comme la face B, Spicks and specks, dans un style plus pop. Je connais cette chanson depuis quatre-cinq ans, quand j'ai acheté la compilation CD de reprises sixties de titres composés par les Bee Gees, Maybe someone is digging underground. Il s'agit du premier n°1 des Bee Gees en Australie. Le groupe l'avait déjà enregistré une première fois en 1967, quand il s'appelait encore The Spectres, mais leur version était restée inédite.
Je sais bien que ces deux titres ne sont absolument pas rares, puisqu'ils sont tous les deux sur l'album Picturesque matchstickable messages from The Status Quo qui, vu le succès subséquent du groupe, est constamment réédité (Une version Deluxe est actuellement disponible, mais on peut lui préférer le double CD The technicolor dreams of The Status Quo: The complete 60s recordings chez Castle/Sanctuary), mais quand même, je serais très content si je pouvais trouver des 45 tours sixties psychédéliques toutes les semaines au coin de ma rue.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Oui pour l'objet,la collerette est bien en plus, quant au groupe (je vais me faire des copains) c'est une des pires daubes que le rock anglais connaisse, et ça depuis le début parce que du côté psyché ils n'ont pas fait illusion longtemps, ça sonnait faux depuis le début. Des suiveurs effectivement qui ont fait le choix du bourin ensuite. Pas des étalons quoi..
ph

Charlie Dontsurf a dit…

Ce n'est pas faux tout ça mais, purée, Caroline ....

eric a dit…

Tudieu ! Status Quo pas des étalons ! Mais ils furent entre 70 et 77 (le double live !) les maîtres étalons du boogie fiévreux, la quintessence du rock binaire. Des besogneux de génie qui firent le lit d'AC/DC. On parle de rock et de sueur ici. Des racines du rock donc.

Pol Dodu a dit…

D'accord pour dire que Status Quo a été important pour les tenants d'un rock basique, pas hard mais le plus loin possible du progressif. Dans mon quartier, le double live était effectivement présent chez tous les fans de rock, avec 'Caroline' et 'Down down' comme titres préférés. Mais avec des qualificatifs comme fiévreux, binaire, basique, en sueur, je trouve justement que bourrin leur sied bien mieux qu'étalon !

Anonyme a dit…

Salut les piliers!

Status Quo, c'est quatre accords...et quatre musiciens.
Ce qui nous fait....un accord par musicien!!!

Mais ne boudons pas notre plaisir, pour headbanger et chanter après quelques verres de houblon; ça le fait...

Un de mes amis qui a vécu la glorieuse époque du punk (moi j'avais 8 ans) me rappelait il y a peu , qu'à l'époque de sa sortie, il préférait la face B du premier single des Pistols JUSTEMENT parce que ça lui rappelait Status QUO
... en plus rapide!!!

Status Quo / Pistols même combat?

SonicSteph (de Nantes)

alextwist a dit…

leur single psychédélique est certes tardif mais n'en reste pas moins tout à fait addictif et réussi
à choisir entre ce tube et des obscurités genre the end, je choisis les status quo
après j'ai eu la chance de ne jamais écouté ce qu'ils ont fait dans les 70s...