16 août 2014
LAMBCHOP : Whitey
Acquis par correspondance probablement chez Insound aux Etats-Unis vers 2001
Réf : MRG 126 -- Edité par Merge aux Etats-Unis en 1996
Support : 45 tours 17 cm
Titres : Whitey -/- Playboy, the shit
J'ai fait une ou deux commandes chez Insound au début du siècle pour acheter quelques 45 tours à un prix tout à fait correct, avec des frais de port raisonnables. Dans le lot, il devait y avoir deux Will Oldham, dont Little boy blue, un ou deux Calexico du tout début et deux Lambchop, Soaky in the pooper et ce Whitey.
Dans ses notes de pochette pour la compilation Tools in the dryer, Jonathan Marx nous explique que ce disque a été enregistré en 1996, entre les albums How I quit smoking et Thriller, et qu'il est sorti simultanément avec un autre 45 tours, que je n'ai pas, Cigaretiquette. Les deux pochettes reflètent ce rapport : des posters pliés en quatre avec des portraits des membres du groupe et les huit lettres de son nom réparties sur les différents volets. Aucun des titres n'a été repris sur un album.
Dès l'intro instrumentale de Whitey, c'est gagné. Tapis de guitare steel et de saxophone, acrostiche de guitare acoustique, un rythme et une mélodie prenants... Sans compter les paroles, dès les deux premiers vers ("Like a scowling Father Dowling between the job site and the crapper"), poétiques au point qu'on peut les apprécier pleinement sans en saisir complètement le sens. Jonathan Marx toujours précise que le Whitey du titre est Whitey Ford, le Duke of Paducah, pas le joueur de base ball. C'était un artiste country comique, joueur de banjo, animateur de radio et membre du Grand Ole Opry. Kurt Wagner cite sa phrase fétiche de fin de spectacle, "I'm goin' back to the wagon, boys. These shoes are killin' me !". Deanna Varagona chante quelques vers de cette chanson et fait aussi des choeurs à la fin de la face B, Playboy, the shit (quel titre !), et c'est parfaitement dosé. Cette face B ressemble à un exercice très réussi de lenteur, quelque chose dont Lambchop semble avoir le secret.
Le groupe maîtrise ici parfaitement son art et réussit à être complètement original avec des ingrédients on ne peut plus courants. Cette période est peut-être bien ma préférée de la production de Lambchop, mais ces deux titres sont peut-être un peu méconnus du fait qu'ils ne sont sortis initialement qu'aux Etats-Unis. Heureusement, Whitey a été repris sur Tools in the dryer et sur toutes les éditions de The decline of the country and western civilization. Par contre, Playboy, the shit n'est que sur l'édition européenne de cette dernière, chez City Slang. Cest donc celle que je vous conseille.
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