08 août 2014
THE dB's : Repercussion
Acquis neuf à Londres vers 1984
Réf : ALB 109 -- Edité par Albion en Angleterre en 1982
Support : 33 tours 30 cm
12 titres
Acquis probablement à Londres probablement vers la fin des années 1980
Réf : ALB 109 -- Edité par Albion en Angleterre en 1982
Support : Cassette
14 titres
Là, j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour avoir le produit complet. J'ai d'abord acheté le 33 tours, je ne sais plus trop où mais il me semble bien me souvenir que c'était à Londres dans un magasin qui vendait des disques neufs à prix réduit. J'ai longtemps été intrigué par la mention au dos de la pochette indiquant que le disque était livré avec une version cassette gratuite de l'album, ce qui n'était malheureusement pas le cas de mon exemplaire. Ce n'est que quelques années plus tard que je suis tombé sur la cassette en vente, je ne sais plus diantre où pour le coup, mais même si j'ai dû payer j'étais bien content de l'avoir. Il s'avère que seul le premier pressage de 10 000 exemplaires du disque comportait la cassette. Le mien n'en faisait pas partie, sinon on verrait une trace de l'attache en carton au recto qui permettait de tenir la cassette. Par contre, il est sûr que ma cassette avait initialement été attachée à un 33 tours, étant donné que cet album n'a pas été commercialisé séparément en cassette.
La pochette, assez marquante, est signée Malcolm Garrett (d'après Roy Lichtenstein, bien sûr). Visiblement, elle a été choisie par le label anglais de ce groupe américain car, pour l'édition américaine comme pour une de leurs compilations, c'est la pochette originale du groupe qui a été choisie, qui comportait aussi un triangle et des cercles, mais pas de référence explicite à Lichtenstein.
Allez, cessons de parler chiffons (ou plutôt emballages) pour nous intéresser à la musique. J'ai trois albums des dB's, dont le premier, mais celui-ci, le deuxième, est le seul qui m'a durablement marqué. C'est pas dur, je le trouve excellent et réjouissant de bout en bout. Je cherchais un point faible à signaler ici, mais à chaque écoute je découvre qu'une des chansons que je pensais un peu moins bonne me plaît quand même énormément !
Clairement, The dB's fait partie de ces groupes qui se sont retrouvés associés à la new wave uniquement parce qu'ils ont émergé à cette période, mais à toute autre époque depuis les années 1960, on se serait contenté de dire qu'ils font de la pop. Une pop-rock d'excellente facture, parce qu'ils ont en quantité la matière première essentielle du genre, d'excellentes chansons. Ce carburant, il est fourni par les deux guitaristes-chanteurs du groupe, Peter Holsapple et Chris Stamey, qui se partagent à part strictement égale les crédits. Ils composaient séparément, et on est en droit de se demander, si ensemble ils auraient fait encore plus fort et déclenché l'étincelle qui leur aurait permis de rencontrer un grand succès public. Mais il devait y avoir des rivalités au sein du groupe : Chris Stamey l'a quitté en avril 1982, juste après la sortie de Repercussion (ce qui n'a pas dû aider à la promotion du disque..). Pour ma part, je n'ai jamais vraiment réussi à faire de différences entre leurs compositions. Et même, il me semble à l'écoute des paroles que Happenstance de Stamey, Neverland et Amplifier d'Holsapple se répondent presque
Ceci est le premier album crédité à Scott Litt comme producteur. Il a sûrement fait un excellent boulot, cinq ans avant de commencer à travailler avec R.E.M.. A propos de cet album, François Gorin évoque surtout Squeeze. Le parallèle est évident, mais pour ma part j'irais même chercher jusqu'aux Undertones de Positive touch (Ask for Jill) et aux Nits des débuts (Ups and downs), même si les dB's n'ont absolument rien de synthétique. Les Beatles sont évidemment très présents dans leur ADN, surtout dans leur période légèrement psyché. C'est en tout cas ce qui ressort ici à l'écoute de From a window to a screen, I feel good (today) et Nothing is wrong, une impression confortée par le fait que le groupe reprenait Tomorrow never knows sur scène. Storm warning surprend avec son rythme caribbéen.
Le label Albion a annoncé l'album six mois avant sa sortie en éditant un double 45 tours avec quatre de ses perles, Amplifier, Ask for Jill, Ups and downs et We were happy there. Presque du gâchis, et en pure perte puisque le succès commercial n'est pas venu, et pas plus avec les autres excellents 45 tours pris de l'album, Neverland et Living a lie.
Et pour en revenir à la cassette, son principal intérêt est de contenir deux titres en plus par rapport au 33 tours. Il s'agit de Judy, la face A d'un 45 tours sorti en 1981, entre les deux premiers albums (Le producteur est Roger Bechirian, le même que pour Positive touch et Get happy !!, tiens tiens.) et de l'instrumental surf pH factor, qui lui évoque furieusement un groupe new yorkais contemporain des dB's, The Raybeats.
Repercussion est actuellement disponible en réédition CD ou en téléchargement.
Pour en savoir plus sur les dB's, allez visiter The dB's Repercussion, un site consacré aux dB's (mais pas seulement), avec notamment plein d'enregistrements de concert à télécharger.
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1 commentaire:
Ce mois-ci pour Casbah, j'ai exploré Bandcamp à la recherche de titres liés à Will Oldham. Mais au bout du compte, j'ai jeté mon dévolu sur une reprise par Bill Baird d'une chanson de Will Rigby, le batteur des dB's.
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