17 janvier 2010

HEAVEN ?! 81-96


Acquis probablement avec un abonnement aux Inrockuptibles fin 1996 ou début 1997
Réf : Promo FN 002 CD -- Edité par Flying Nun en France fin 1996 ou début
Support : CD 12 cm
16 titres

Comme celle des Pixies, voici une de ces très belles compilations siglées Inrockuptibles, destinées avant tout aux abonnés du magazine, mais qu'on pouvait aussi parfois se procurer chez son disquaire dans le cadre d'une opération promotionnelle.
La pochette est superbe et l'occasion est rêvée pour les fans de Flying Nun qu'étaient probablement les journalistes des Inrocks dans leur majorité, puisqu'il s'agit de fêter les quinze ans de Flying Nun, au moment pile où eux-mêmes sortaient un album (imprimé) pour fêter leurs dix ans. Il me semble que, pendant ces dix ans, et depuis encore, Les Inrockuptibles ont été le plus fidèle soutien en France de la pop ligne claire de Flying Nun.
Le disque a beau être sous-titré 81-96, il se concentre sur la production récente (à l'époque) du label, de 1995 et 1996. Ça avait l'avantage de limiter pour moi les doublons avec les titres que j'avais déjà sur des compilations Flying Nun, qui se limitent au bout du compte à trois, les classiques Death and the maiden des Verlaines et Point that thing somewhere else de The Clean qui étaient déjà sur ma cassette Flying Nun Sampler, et Filter, de David Kilgour, qu'on trouve aussi sur Something for the weekend.
Malgré tout, même s'il s'agit de titres que je ne connaissais pas avant, une grande partie des groupes présents ici sont des piliers du label, des 3D's, à qui il revient de l'honneur d'ouvrir le bal avec l'excellent Ben, aux Chills, qui en étaient déjà à ce moment-là à l'étape de la reformation. Les Tall Dwarfs sont bien là, mais en ordre dispersé avec des titres solo d'Alec Bathgate et de Chris Knox. Les deux sont bons et ce n'est pas un match, mais c'est Knox qui a ma préférence avec son Not given lightly.
Parmi les "petits nouveaux" de l'année, Garageland et Superette s'en sortent pas mal, ainsi que Loves Ugly Children, la preuve vivante que les Pixies et le grunge ne sont pas passés complètement inaperçus en Nouvelle-Zélande, mais mes préférés sont King Loser, avec Morning dew, un duo à la Hazlewood/Sinatra. Pas étonnant que ça me fasse tellement penser à Lee Hazlewood : après vérification il s'avère que Morning dew, une chanson qui n'a été ni écrite ni créée par lui, a été reprise par Lee Hazlewood en 1968, et par des dizaines d'autres.
En fin de disque, Country sow de Solid Gold Hell et Old & blue de Bike s'écoutent bien, mais j'ai eu beaucoup de mal à aller au bout des dix minutes plus ou moins bruitistes du Usurper de HDU.

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