13 août 2007
VOULEZ VOUS VENIR EN SURPRISE-PARTIE AVEC MOI ?
Acquis sur le vide-grenier de Damery le 17 juin 2007
Réf : LVLX 72-30 -- Edité par Vogue en France en 1966
Support : 33 tours 30 cm
12 titres
J'ai acheté ce disque pour plusieurs raisons : la pochette, immanquable, le titre, inénarrable, et la présence d'un groupe nommé The Monks. Pour ce qui est de la troisième raison, je me suis planté : ces Monks là n'ont rien avoir avec les Monks américains exilés en Allemagne qui sévissaient à la même époque et dont je n'ai commencé à entendre parler que très récemment. Ça ne m'a pas trop surpris. Il faut dire que, si j'imaginais bien les Monks d'Allemagne reprendre These boots are made for walkin', je ne voyais pas comment ils auraient pu se retrouver à enregistrer une version des Elucubrations d'Antoine ! Il s'agit en fait probablement d'un groupe de musiciens de studio de Vogue, qui a sorti par ailleurs un 45 tours et demi.
Malgré ça, je ne regrette pas du tout mon achat, même si le chiffonnier qui m'a vendu ce disque, coincé dans un carton très poussiéreux posé sur une remorque sur laquelle devait reposer tout le contenu du grenier dans lequel ce disque a dû passer quelques décennies, n'a pas voulu négocier le prix annoncé d'un euro cinquante malgré son état.
Au total, c'est plutôt une bonne compilation de label, même si la face B, avec Petula Clark, Udo Jürgens et Don Diego est plutôt faiblarde.
1966 était vraiment l'année Antoine pour Vogue, et ça se sent ici puisque les trois titres qui ouvrent le disque lui sont consacrés : son imparable Qu'est ce qui ne tourne pas rond chez moi ?, ladite reprise instrumentale des Monks et Pas adieu, une reprise par la suédoise Karine d'un titre des Problèmes qu'on trouve sur l'album Antoine rencontre Les Problèmes.
Les trois autres titres de la face sont excellents, un jerk de Françoise Hardy, Quel mal y a t'il à ça ?, un des deux bons instrumentaux de Sounds Incorporated, Michelle (l'autre est Yesterday man), et D'abord tu mens, de Michel Paje, qui est une très bonne surprise.
Précisons d'abord que ce disque a précédemment appartenu à une certaine Renée qui, la coquine, a coché au dos de la pochette les titres des deux séquences de trois slows réparties équitablement sur les deux faces. Avec D'abord tu mens, le troisième de la première série, elle a dû être bien déçue ! C'est tout sauf un slow. C'est une très bonne "chanson française", mais avec un refrain comme "D'abord tu mens, tu mens, tu mens et ensuite je m'en fous éperdument, oui ce soir je suis saoul, parfaitement", on se doute que le rythme de la chanson n'est pas des plus calmes. Ça m'a permis de découvrir que Michel Paje, auteur-compositeur de sa chanson, est loin d'être un inconnu. Il a sorti toute une série de 45 tours dans les années 60 (mais pas d'album) et a eu notamment du succès au Québec où il avait même son fan-club.
Sur l'autre face, Faut pas pleurer d'Olivier Sorel, est un slow qui, lui, respecte tous les canons du genre (mais reste écoutable...). De nos Jours, Olivier Sorel se produit toujours... mais comme sosie vocal et physique reconnu de Gilbert Becaud !
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