01 avril 2018
G. W. McLENNAN : Haven't I been a fool
Acquis à la Petite Boutique Primitive à Reims vers la fin des années 1990
Réf : SA 9003 -- Édité par Beggars Banquet en France en 1991 -- Échantillon promotionnel interdit à la vente
Support : 45 tours 17 cm
Titres : Haven't I been a fool -/- Easy come easy go
Il y a quelques années, je me suis procuré pour pas cher du tout Intermission, la très belle double compilation qui sélectionne sur un CD pour chacun les meilleurs enregistrements en solo de la période 1990-1997 des deux auteurs-compositeurs des Go-Betweens, Robert Forster et Grant McLennan. Le choix de ses treize titres sur ce disque est l'une des dernières décisions professionnelles prises par McLennan avant sa mort le 6 mai 2006.
Sur cette compilation, les deux titres qui m'ont le plus accroché sont de McLennan, ils sont enchaînés au début de son CD et on les retrouve tous les deux sur ce 45 tours promo qui avait échoué dans la cave de Radio Primitive. Un bel objet que j'ai ressorti récemment, qui possède quelques caractéristiques intéressantes.
Watershed, le premier album solo de Grant McLennan, crédité pour l'occasion G. W. McLennan, est sorti en 1991, trois ans après 16 Lovers Lane, mais à peine plus d'un an après la séparation officielle des Go-Betweens. En cette même année 1991, il a aussi sorti le premier album de Jack Frost, le groupe qu'il avait formé avec Steve Kilbey de The Church.
En Angleterre, trois singles ont successivement été extraits de Watershed, When word gets around, Easy come easy go et Haven't been I a fool. Ça faisait beaucoup à absorber pour le marché français alors, chez Beggars Banquet/Virgin, on a choisi de sortir seulement Haven't I been a fool en single, avec Easy come easy go en face B, un peu comme ça s'était passé des années plus tôt pour Making plans for Nigel et Life begins at the hop d'XTC. Sauf que, assez bizarrement, en Angleterre aussi la précédente face A Easy come easy go avait été mise en première face B du single suivant.
Sauf que ce serait encore trop simple si on en restait là. Il se se trouve que la pochette anglaise d'Haven't I been a fool est assez moche, la photo d'un bout de corps couleur carotte, avec les paroles de la chanson flanquées par-dessus. Alors, qu'est-ce qu'on a fait en France ? Eh bien, on a tout simplement pris le recto et le verso de la pochette anglaise d'Easy come easy go et on a changé le titre ! Voilà la pochette originale, plutôt réussie, elle :
On arrive presque au bout des particularités de cette édition française, sauf que, chez les disquaires par chez nous, seul un maxi CD single a été diffusé. Le 45 tours récupéré à la Primitive a été réservé aux professionnels...
En tout cas, ce qui compte c'est qu'on a là un excellent disque avec deux très bonnes chansons, qui sont du niveau du meilleur des Go-Betweens. J'ai une petite préférence pour Haven't I been a fool, avec sa mélodie à l'orgue et ses lignes de guitare bien marquées (on n'est pas si loin de Love's going out of fashion), mais Easy come easy go n'est qu'un tout petit cran en-dessous. Malgré tout, je ne pense pas qu'il se soit vendu beaucoup d'exemplaires de Watershed en France au moment de sa sortie.
Grant McLennan, Easy come easy go, en direct en 1991 dans l'émission Tonight Live with Steve Vizard.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire