12 mai 2008

MAX'S KANSAS CITY - NEW YORK NEW WAVE


Acquis aux Puces (de Clignancourt ?) à Paris fin 1979 ou début 1980
Réf : CBS 82670 -- Edité par CBS en Angleterre en 1978
Support : 33 tours 30 cm
10 titres

Assez paradoxalement, vu le très grand nombre de disques d'occasion que j'ai achetés, je ne suis que très rarement allé aux Puces. Trois fois au maximum je pense, par manque d'opportunités et aussi peut-être parce que je n'ai pas trop goûté l'ambiance que certains marchands aigrefins y faisaient régner.
Reste que, de ma première visite je crois, je suis revenu avec cet album, dont l'étiquette datée du 11 septembre 1979 m'apprend que je l'ai payé 17,50 F chez Discophilie, un stand ou une boutique des Puces.
Ce disque est la réédition anglaise d'une compilation de groupes jouant régulièrement au Max's Kansas City à New-York, parue chez Ram Records en 1976. L'original avait une pochette en noir et blanc, mais comportait une pochette intérieure avec des crédits et des infos sur les groupes, tout ce qui manque cruellement dans cette édition.
L'album s'ouvre avec l'ode à Max's Kansas City 1976 de Wayne County and the Back Street Boys. Grosso modo, il s'agit d'une version de Sweet Jane qui cite au fil de ses cinq minutes, les New-York Dolls, Patti Smith, Lou Reed, Iggy Pop, Blondie, les Ramones, les Heartbreakers et plein d'autres à la fin. Ce n'est pas mauvais (difficile de rater un titre basé sur Sweet Jane, non crédité évidemment), sans être génial, mais ça sert surtout à donner une idée de ce que contient l'album : il n'y est pas vraiment question de new wave ni de punk, mais de rock new-yorkais. Et globalement, c'est pas très bon ! Les deux autres titres de Wayne County sur ce disque sont nuls.
Outre, Max's Kansas City 1976, je ne sauverais que trois titres de ce disque. Boys will be boys de The Fast tout d'abord, un titre pop-rock nerveux qui, avec son riff de synthé, est pour le coup assez new wave et même en avance sur son époque. L'autre titre de The Fast sur le disque, Wow pow bash crash, est nul.
Restent ensuite les deux gros poids lourds new wave du disque, ceux qui m'ont sûrement décidé à l'acheter vu que je n'avais aucun titre d'eux dans ma collection avant ça, j'ai nommé Pere Ubu et Suicide.
Pour Pere Ubu, on a droit à un classique, leur single Final solution.
Pour Suicide, il s'agit carrément, sauf erreur de ma part, de leur tout premier titre gravé sur disque, un classique également, Rocket U.S.A., qu'on trouve sur leur premier album en 1977, mais là il s'agit d'une version différente ! Par rapport à la version de l'album, la boite à rythmes est plus primitive et plus en retrait et il y a beaucoup moins de claviers. Ils sont remplacés pour le riff principal par ce qui sonne comme une boucle d'instrument à corde (guitare ? violon ?). Un document, quoi, mais sans notes de pochette je ne peux pas en dire plus.
Pour le reste, si vous tenez absolument à savoir comment sonnent Harry Toledo, Cherry Vanilla and her Staten Island Band ou le John Collins Band, libre à vous d'essayer de trouver ce 33 tours, ou son édition CD (déjà épuisée) d'il y a une dizaine d'années... mais vous avez bien compris que je ne vous le conseille pas forcément !

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