18 juin 2017

MOUSE ON MARS : Cache cœur naïf


Acquis par correspondance via Discogs en mai 2017
Réf : PURE65CDS -- Édité par Too Pure en Angleterre en 1997
Support : CD 12 cm
Titres : Cache-cœur naïf -- Schnick-schnack -- Lazergum -- Glim

Il y a quelques temps, j'ai réécouté la compilation promo Wow! & flutter et je me suis fait la réflexion que c'était doublement paradoxal que le titre de la compilation vienne d'une chanson de Stereolab (sortie en single, j'ai chroniqué le 45 tours, et sur l'album Mars audiac quintet) alors que le groupe n'y figure pas mais que plusieurs titres donnent l'impression d'être chantés par Lætitia Sadier. C'est même effectivement le cas pour Schnick-schnack, un titre de Mouse on Mars sorti sur ce maxi Cache coeur naïf, que j'avais déjà bien aimé à l'époque en 1997.
Vers le milieu des années 1990, les anglais de Stereolab et les allemands de Mouse on Mars ont collaboré, sur scène et en studio. Cela s'est traduit sur disque par la participation de Mouse on Mars à la production et à l'interprétation sur cinq titres de Stereolab en 1997 (trois sur l'album Dots and loops et deux sur le maxi Miss Modular), tandis que l'on retrouve Lætitia Sadier au chant sur trois des quatre titres de ce disque, et aussi sa complice de Stereolab Mary Hansen aux chœurs sur le premier titre.
Le fil rouge des paroles semble être l'électricité, mentionnée dans les trois titres et au dos de la pochette, avec le slogan "Aujourd'hui c'est l'électricité".
Le son de Mouse on Mars, c'est surtout des bidouillages électroniques et une basse énorme, façon dub. Les deux sont parfaitement associés au chant de Lætitia sur Schnick-Schnack. J'aime particulièrement les passages où elle chante "Il est parti et je m'en fous. Je fais la fête et deviens fou". J'ai l'impression que ce court passage aurait pu figurer dans une chanson d'Elli et Jacno, de Mikado, ou même de Brigitte Fontaine, avec qui Stereolab a collaboré en 1998 sur le titre Caliméro.
On retrouve Schnick-schnack dans une version dite Meltmade sur l'album Autoditacker de Mouse on Mars, sorti également en 1997, où "Le grand soleil électrique" est mentionné dans les paroles. Malheureusement, on n'y entend pas mes deux vers préférés. Ils ne sont pas non plus dans Schnick schnack part 2, une version enregistrée pour une session John Peel le 18 juin 1997, où il y a des "Ouïe ouïe" et des "Aïe aïe" samplés en plus du "grand soleil électrique".
Le titre principal de ce maxi est Cache coeur naïf. Pas mal, mais moins accrocheur que Schnick-schnack à mon sens. Lazergum est bien aussi ("Électricité, un exercice des plus périlleux aujourd'hui, que certains exécutent sans filet électrique"), et le disque se conclut avec l'instrumental Glim.

Le disque entier est en écoute sur YouTube.



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