07 juillet 2007

JOE LOSS AND HIS ORCHESTRA : Twisting party


Acquis au Record & Tape Exchange de Camden à Londres le 21 juin 2007
Réf : 7EG 8828 -- Edité par His Master's Voice en Angleterre en 1963
Support : 45 tours 17 cm
Titres : Medley -/- Fall in and twist -- Hip slinger -- Roon the toon

Les disques de twist, c'est comme pour le hully-gully, on peut en général les prendre sans hésitation, ils seront au minimum écoutables. Ce 45 tours est mieux que ça : il a la pêche et il la donne !
Sa pochette pré-psychédélique un peu pop-art, digne de celles dont s'est inspiré Barney Bubbles pour certains disques d'Elvis Costello, m'a tout de suite attiré l'oeil, et le nom de Joe Loss me disait quelque chose. J'ai dû le voir associé à celui de Ross McManus, qui fut longtemps le chanteur de ce grand orchestre (big band) de variétés, Ross McManus étant justement le papa de Declan Patrick Aloysius McManus, plus connu sous le nom d'Elvis Costello (mais on n'entend pas Ross sur ce disque car il est instrumental !).
Comme le précise le copieux commentaire au verso, Joe Loss a su s'adapter aux rythmes en vogue tout au long de sa carrière démarrée dans les années 30, et là, lui et ses musiciens s'amusent visiblement à tenter de plaire à la fois à leur public jazz des années 30 et au jeune public des années 60.
En effet, ce disque n'est pas à proprement parler un disque de twist. On y cherche en vain une reprise de Chubby Checker... Par contre, c'est bien un disque de jazz sur un rythme de twist ! Surtout la face A, qui est un médley endiablé de classiques de jazz des trente premières années du vingtième siècle : Sweet Georgia Brown, I'm looking over a four leaf clover, Lulu's back in town, Won't you come home Bill Bailey, Alexander's ragtime band, It had to be you et For me and my gal.
Pour qui connait les originaux, ça doit faire tout drôle de les entendre arrangés comme ça. Moi, j'ai surtout appprécié, la batterie, la contrebasse, les guitares électriques presque à la Shadows, les cuivres puissants. Ce qui est étonnant dans cet enregistrement, c'est qu'on sent bien la force du grand orchestre qui pousse derrière.
Fall in and twist poursuit sur l'autre face avec la même formule. Hip slinger est toujours enlevé, mais les guitares laissent toute la place aux cuivres avant de revenir dans une ambiance western/Shadows pour Roon the toon.

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