14 septembre 2014
A STRANGE KIND OF LOVE
Acquis dans une boutique de charité à Saint Sampson le 29 mai 2013
Réf : 535 516-2 -- Edité par Polygram TV en Angleterre en 1996
Support : CD 12 cm
20 titres
Après le Strange love d'hier, voici une autre variété d'amour étrange, A strange kind of love. Ça ne devrait surprendre personne puisqu'on sait depuis Mickey et Sylvia que Love is strange !
Ce qui m'a surtout paru bizarre quand j'ai découvert ce disque dans une assez grande boutique de charité sur l'île de Guernesey, c'est sa pochette. Ce graphisme de BD à l'eau de rose, ces trames à la Roy Lichtenstein, j'ai d'emblée eu du mal, et j'en ai toujours, à les associer à Joy Division, The Cure ou Echo and the Bunnymen !
Pour comprendre, il suffit sde savoir que cette compilation a été éditée en 1996 par Polygram TV, une filiale de la major qui, comme son nom l'indique, est spécialisée dans l'édition de disques promus à grands coups de publicité dans la presse et surtout à la télévision. Et dans ce milieu, les méthodes sont les mêmes, que l'on vende les slows de l'été, les succès en discothèque ou, comme c'est le cas ici, des chansons d'amour des années 1980.
J'aurais moins été surpris si on avait moissonné pour ce disque la plus abjecte de la variété eighties (comme pour toute époque, il y a de quoi faire !), et les deux premiers titres (The look of love d'ABC et Love action, de The Human League, mais pas dans sa meilleure période) font craindre le pire, mais pour le reste on a au bout du compte une compilation new wave de très bonne tenue, avec simplement deux paramètres particuliers pour la sélection des titres : des chansons plus ou moins d'amour et, de manière générale, les titres les plus populaires des artistes concernés, afin d'espérer faire cracher au bassinet les trentenaires des années 1990 accrochés par la pub télé et déjà nostalgiques de leurs années de jeunesse.
Alors oui, il y a les Stranglers, mais c'est obligatoirement Golden brown (encore que Always the sun aurait pu faire l'affaire). Pour The Passions, pas d'hésitation, I'm in love with a German film star. Joy Division ? Love will tear us apart ! Yazoo ? Only Only you ! Madness ? It must be It must be love ! Pour The Cure, le choix de Boys don't cry est excellent et, même si la date indiquée dans les crédits est 1986, il me semble que c'est bien la version originale qu'on entend sur ce disque.
Ce n'est évidemment pas le genre de disque avec lequel on fait des découvertes, mais ça fait au bout du compte une compilation agréable, une programmation toute faite pour une soirée rétro au cours de laquelle on réécoute aussi avec plaisir Treason (It's just a story) de The Teardrop Explodes, The back of love d'Echo and the Bunnymen, It's different for girls de Joe Jackson, Party fears two de The Associates, Enola Gay d'OMD ou Love my way de The Psychedelic Furs.
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