01 janvier 2025

MES PETITES TROUVAILLES DE CHINE 2024

Pas de "grandes" trouvailles cette année, pour la simple et bonne raison que, sur 52 chroniques, seules 12 concernent des disques chinés dans l'année. "Chinés" s'entendant comme trouvés "par hasard" dans une boutique d'occasion, sur un vide-grenier ou chez un copain. Certes, 6 autres disques sont des trouvailles d'un peu avant 2024 que j'ai mis un peu de temps à chroniquer, mais cet éventail restreint fait que je n'ai sélectionné pour ce bilan annuel que 8 (excellents) disques.
Les autres chroniques concernent de très beaux cadeaux (3), principalement des disques sortis de mes étagères (20), et aussi, ça se développe depuis quelques temps au fur et à mesure que la chine s'assèche, des disques achetés spécifiquement en vue de les chroniquer (11). On pourrait presque en faire une sélection à part, car il y en a plusieurs qui sont vraiment intéressants dans ce lot, comme le Daouda, le Coco Briaval, le Slim Harpo ou le 113. J'ai une pensée particulière pour Jonathan Perkins, qui est mort dans les semaines qui ont suivi la publication de la chronique.

Pour les disques chinés, la tendance qui se confirme c'est la fragilité de mes sources d'approvisionnement.
Ces dernières années, la principale était la ressourcerie près de chez moi. Au cours de l'année 2024, les apports de disques se sont taris brutalement et le rayon disques (tous supports, vinyls et CD) a quasiment disparu. Parmi les disques chroniqués cette année qui en viennent, il y a le Celentano et le Topaloff, très intéressants tous les deux, mais ils sont tellement courants que j'aurais pu les acheter cent fois rien que cette année.
L'Emmaüs du coin a aussi très peu de disques, à des prix prohibitifs qui plus est. C'est presque un miracle d'en avoir ramené un disque à chroniquer.
Pour les vide-greniers, j'en suis revenu un peu moins souvent bredouille qu'en 2023, mais seuls deux des disques chroniqués en ont issus. Il y a aussi un album trouvé dans une boutique qui bradait son stock et qui, presque sans surprise, a fermé définitivement dans le mois qui a suivi.
De façon très improbable, c'est le petit dépôt-vente Cash du coin qui a fourni le plus grand nombre de belles trouvailles cette année (4), grâce à trois arrivages différents cet automne. C'était inespéré, et ça risque fort de ne pas se reproduire : le dernier gros arrivage de 45 tours de variétés s'entasse dans la boutique depuis un mois sans se vendre du tout, même à 25 centimes. Je doute qu'ils achètent encore beaucoup de lots dans ces conditions...

Voilà en tout cas une sélection compacte mais très belle. Je reste évidemment optimiste et j'espère toujours chiner assez de disques en 2025 pour en proposer un beau bilan dans un an.

Un clic sur le titre ou la pochette vous emmènera sur la chronique correspondante.
Les disques sont listés dans l'ordre d'apparition de leur chronique sur le blog.



La perle rhythm and blues de l'année, une compilation d'époque (1968) des deux premiers albums de Brenton Wood.


A défaut d'une réédition du deuxième album de Oui Oui, qu'on ne voit pas venir mais qui me permettrait de compléter ma collection, j'ai été très content de trouver ce maxi CD qui en propose deux extraits.


Je ne m'attendais vraiment pas à acheter un jour un 45 tours "commercial" de Richard Pinhas !


Voilà un disque que je cherchais depuis très longtemps : sur la face B de ce 78 tours on trouve la première version publiée de Sérénade argentine, alias Si vous passez par là.


Une obscurité de l'opérette marseillaise qui nous a permis de danser La polka des fadas au bal du quartier.


Le plus beau lot de l'année : plus d'une trentaine de 33 tours rock/folk/blues/country des années 1970, dont cet album très intéressant d'un groupe canadien.


Le carton de 45 tours en brocante le plus intéressant de l'année, dont j'ai tiré 5 disques variés, parmi lesquels ce très beau Typical Combo.


Très surprenant, un disque malgache qui en clone un autre, des Antilles.

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