23 novembre 2014
SOUCOUPES VIOLENTES : Et pour un oui et pour un non
Acquis chez Royer à Epernay le 6 septembre 2014
Réf : NEW 134 CD -- Edité par New Rose en France en 1990
Support : CD 7,5 cm
Titres : Et pour un oui et pour un non -- Cracher dans la soupe -- Les roses fânées
Chez Royer, régulièrement depuis 2011, ils continuent de sortir de vieux disques de leurs réserves pour les solder. Souvent des vinyls, avec beaucoup de disques de variétés, mais aussi des CD ces derniers temps. En septembre-octobre, j'ai été bien content d'y trouver quelques disques, dont ce maxi des Soucoupes Violentes. Il m'a fallu quelques jours pour me rendre compte que j'avais déjà ce disque dans son édition maxi-45 tours (acheté neuf, visiblement, mais je ne sais plus du tout où et quand), mais même si je m'en étais souvenu, à 50 centimes j'aurais quand même acheté ce mini-CD glissé dans une boite de taille normale avec son adaptateur. Je croyais aussi ne pas avoir déjà chroniqué de disque de ce groupe, mais ils occupaient, avec une reprise de Love potion #9, une face d'un 45 tours Nineteen partagé avec Ben Vaughn.
Ce disque, entièrement chanté en français, est produit par Elliott Murphy, qui était alors leur compagnon de label. Après Marc Police des Wampas et Yves Calvez des Coronados sur les deux premiers albums, ça leur fait une belle brochette de producteurs. Dans leur discographie, ce single s'inscrit pile entre les albums Va savoir (1989) et A des années lumières (1991), le dernier avant la séparation du groupe première période, et il ne figure sur aucun des deux.
Et pour un oui et pour un non est une excellente chanson pop-rock, accompagnée par ce qui sonne à mes oreilles comme une sorte de vibraphone mais est peut-être un clavier. Côté paroles, il est question d'opinion et d'indécision : "Pour faire preuve d'imagination, ceux qui changent pas, c'est des cons, et moi suivant les saisons, du monde je me refais une vision.Et pour un oui et pour un non, on change tout le temps d'opinion, et pourtant, pourtant, à quoi bon.". Selon une biographie officielle, une vidéo de cette chanson a été diffusée par Canal Plus, mais je n'en ai pas trouvé trace en ligne. Elliott Murphy a aussi été leur invité pour un concert à l'Elysée-Montmartre.
Cracher dans la soupe, encore un bon titre de chanson trouvé par Stéphane Guichard, au son plus rock, n'est pas mal non plus, avec les choeurs et l'orgue sur le refrain.
Le disque se clôt avec une reprise d'une chanson écrite par Gainsbourg pour Dutronc. Les roses fânées a été créée en 1972 à la télévision par Dutronc, Gainsbourg et Birkin. Une version en studio a finalement été incluse sur l'album de Dutronc sorti en 1975. Arrivé en 1990, il devenait peut-être un peu convenu de reprendre Gainsbourg, mais cette ode à un gigolo est suffisamment de mauvais goût pour faire sourire ("J'aime les vieilles peaux, j'aime les vieilles paumées" - avec "Gigolo" en réponse en choeur) et, comme toute reprise, elle a l'intérêt de fixer les points de référence du groupe.
Les Soucoupes Violentes volent à nouveau depuis 2007, avec Stéphane Guichard comme seul membre original. L'album S'attendre au pire est sorti en 2009. Un nouveau, Sur tes lèvres (vingt-sept ans après Dans ta bouche... !), est sur le point de sortir. On y trouvera Trop méchante, avec Didier Wampas comme invité.
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