03 janvier 2014

FOUR ONE AND ONLY'S : Holy


Offert par Jean-Pierre Moya à Reims en 1996
Réf : FARCE 004 -- Edité par FARC aux Pays-Bas en 1996
Support : CD 12 cm
20 titres

J'ai ma petite idée des bonnes raisons qu'a eues Jean-Pierre de Rockomondo de m'offrir ce très beau cadeau. Il voulait sûrement me remercier de l'avoir aider à traduire la lettre d'information internationale de Rockomondo, et il a sélectionné cet album de Four One And Only's car, non seulement il est co-produit par l'ami Joe Foster, mais il contient une reprise de UFO man de Jonathan Richman.
L'originalité de Rockomondo est de se concentrer sur les musiques qu'on aime jouées par des artistes ni français, ni anglais ni américains. Ca laisse de la marge et au fil des ans, on a pu découvrir avec Jean-Pierre les allemands The Truffauts, les finlandais 22-Pistepirkko ou ces hollandais de Breda, Four One And Only's. Ce n'est donc pas une surprise de constater que le seul texte en français un peu détaillé à propos de ce groupe disponible en ligne est justement un billet de Rockomondo. On trouve par contre par ailleurs une discographie détaillée.
Le moins que l'on puisse dire c'est que, en plus de faire de l'excellente musique, ce groupe avait de bons contacts, puisque dès le deuxième en 1988 ils ont systématiquement travaillé avec Joe Foster, des TV Personalities et de Creation Records, pour la production de leurs albums. Il co-produit celui-ci, leur cinquième et dernier. Ces gens-là ne manquaient pas d'humour non plus, leurs titres et leurs paroles le prouvent, et ils ont choisi de nommer leur label FARC, soit Fuck All Record Companies !
Ils avaient bon goût aussi, puisque, côté reprises. Outre leur interprétation de l'enthousiasmant UFO man, qui ouvrait en 1993 l'album-hommage Can you talk to the dude ?, avec des membres de Jazz Butcher aux choeurs, s'il vous plait !, on trouve une très bonne version de Little bit o' soul, une chanson popularisée dans les années 1960 par The Music Explosion. Il y a aussi Let's all make love, une version chantée de Misirlou. Il est possible que j'ai laissé passer d'autres reprises, mais les crédits sont imprimés en spirale sur la pochette en plastique transparent, et ne précisent pas les auteurs-compositeurs, alors je fais ce que je peux.
Les vingt titres de l'album s'écoutent d'une traite sans une seconde d'ennui. Je vais quand même essayer de ne pas es lciter tous en sélectionnant mes préférés. Il y plusieurs instrumentaux, dont l'excellent Rock rock hard go go ! en ouverture et The return of gitarzen pour clore le disque. Il y a du noisy-punk (Love me hate me !, A feather in my ass, Love-handle bop), du psychédélique (Die and let Rush live, Killer bells), de la surf music (A fan's a friend), des chansons dignes des TVP's (What's left of it, She's my Efteling beyond the grave). Ils semblent être quelque peu obsédés par la choucroute puisque, après avoir sorti en 1989 un EP intitulé The clouds smell like Sauerkraut, ils nous proposent ici It hurts to be sauerkraut, une de mes chansons préférées du disque, avec en intro une guitare à la Monochrome Set. Une autre de mes préférées est You're a local creep.
Four Ones and Only's s'est séparé en 1997 et a sorti pour marquer le coup un double album compilation, Goodbye hello. Mais, Jean-Pierre l'a bien précisé, leurs disques ne sont pas faciles à trouver. Le groupe a rejoué au moins une fois, en 2011.

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