20 juillet 2009

AARON STOUT : Queens live in caskets


Acquis chez Parallèles/Gilda à Paris le 24 juin 2009
Réf : MONO-23 -- Edité par Monotreme en Angleterre en 2006 -- For promotional use only - Not for sale
Support : CD 12 cm
9 titres

Les deux CD des Kills faisaient partie d'un lot d'une vingtaine achetés le même jour, principalement des disques promo.
Malheureusement, je n'ai pas fait de grande découverte à l'écoute de ces disques une fois rentré à la maison, sauf quand même quand j'ai mis le premier titre de ce CD (quand je l'ai acheté, j'avais cru au premier coup d'oeil que Queens live in caskets était le nom du groupe, pas le titre de l'album).
Donc, le premier titre, The coronation, commence avec une rythmique lourde, une guitare électrique crade. Même si la voix est plus jeune et haute, la chanson est construite sur le modèle des meilleurs titres solo de Chris Knox (pour qui nous avons une pensée, vu qu'il est en train de se remettre d'une attaque). Une excellente chanson, et le truc c'est que j'ai su tout de suite que je la connaissais déjà, alors que le nom d'Aaron Stout ne me disait rien de particulier.
Direction ma bibliothèque iTunes, où j'ai effectivement retrouvé trois titres de Stout, dont The coronation. Je les avais téléchargés en mars dernier, et c'est là que la mémoire a commencé à me revenir, vite rafraichie par une recherche de confirmation sur internet : c'est après avoir appris la mort à 29 ans dans un accident de voiture de ce jeune musicien que j'avais téléchargé ces titres, histoire au moins de connaître un peu sa musique.
En continuant mes recherches, j'ai d'ailleurs découvert que j'avais depuis 2005 sur un CD du magazine Comes with a smile un bon titre inédit d'Aaron Stout, The ballad of Mr Lamatta. Il y avait d'ailleurs aussi dans le magazine une chronique de Queens live in caskets, dans sa version auto-éditée par Stout en 2004. J'imagine que cette chronique a dû l'aider à signer pour cette édition anglaise de l'album de 2006.
Le seul autre titre rapide de l'album est le tout dernier, Story of my life, sur un programme de boite à rythmes façon dance music sans conviction. Les sept autres titres sont tous lents, dans un style auteur compositeur folk-rock s'accompagnant à la guitare qui n'est pas sans rappeler Will Oldham en solo, ou le Beck de One foot in the grave en moins blues. Dans ce style plus balisé où la concurrence est rude, Aaron Stout me convainc moins, sauf pour le single Space station ou quand, comme pour The ballad of Curtis Jones et Fountain of youth, entre les bruitages et sa voix fragile et haut perchée il me rappelle M. Ward (pour qui il a eu l'occasion d'ouvrir en concert).
Au moment de sa mort, Aaron Stout venait de finir son deuxième album, The mind of kings is unsearchable. Le disque est disponible à la vente auprès de sa famille, ou en téléchargement sur les plate-formes habituelles.
L'effet de colorisation sur la pochette de l'album et le design à l'ancienne qui entoure le titre de l'album au verso donnent d'Aaron Stout une image quasi-victorienne, sûrement très éloignée de la réalité, comme tendent à le montrer la photo promo ci-dessous et le webcast de Chickus Magnetus, même si, au vu de ses titres d'albums, il semble avoir été fasciné par la royauté.

Le clip de Space station.
Aaron Stout en webcast pour Chickus Magnetus le 4 juin 2007.

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