07 février 2021
TALKING HEADS : Once in a lifetime
Acquis par correspondance via Ebay en février 2021
Réf : 2 C 008-64199 -- Édité par Sire en France en 1980
Support : 45 tours 17 cm
Titres : Once in a lifetime -/- Listening wind
J'ai dû commencer à écouter Talking Heads début 1979. Le frère d'un copain m'a prêté son exemplaire de '77, j'ai été emballé, et ensuite j'ai acheté le 45 tours Psycho killer et l'album. Après, j'ai acheté le troisième album Fear of music en solde quelques temps après sa sortie, puis un peu plus tard le deuxième album More songs about buildings and food, d'occasion (l'un des premiers disques que j'ai acheté d'occasion, avec le Secondhand daylight de Magazine), sûrement en 1980-1981.
Pour une raison ou pour une autre, j'ai été déçu sur le moment par ces albums suivants. Ce n'est qu'avec Remain in light, le premier disque du groupe que j'ai acheté neuf au moment de sa sortie, que j'ai retrouvé un album de Talking Heads qui m'a enthousiasmé. Sauf que le groupe avait tellement évolué en trois ans que c'était difficile à croire que ces deux disques avaient été produits par les mêmes personnes. 77 et Remain in light demeurent mes deux disques préférés de Talking Heads, et je suis bien en peine d'en préférer l'un à l'autre, même si le premier conserve toujours l'avantage de la découverte et de la fraîcheur (le troisième dans ma liste est Little creatures, qui s'inscrit de façon plus évidente dans la lignée de 77).
Avec Crosseyed and painless, Houses in motion et Born under punches (The heat goes on), Once in a lifetime est l'une des grandes réussites de l'album. C'est le premier titre qui en a été extrait en 45 tours. Une ligne de basse courte mais énorme, des rythmes et percussions enchevêtrés, des nappes de synthé et une multitude de trouvailles vocales, en partie inspirées par les prédicateurs évangélistes, Once in a lifetime, ce n'est plus simplement de la New Wave, ce n'est pas de la musique africaine même si ça s'en inspire en partie, c'est quelque chose d'entièrement nouveau, un mélange entraînant et unique.
La chanson est déjà parfaite en elle-même. Portée par la toute nouvelle chaîne MTV puis dans les années suivantes par les robinets à clips bien de chez nous, sa vidéo, avec la chorégraphie si particulière de David Byrne, a multiplié l'impact de la chanson et a contribué à en faire un classique certifié. Même Kermit la Grenouille en a fait une parodie !
Deux versions en public de Once in a lifetime ont été publiées en disque, l'une de 1981 sur la réédition CD de The name of this band is Talking Heads, l'autre de 1983 sur la bande originale de Stop making sense, que j'ai chroniquée ici en 2013.
Vous trouverez ci-dessous deux versions filmées de la tournée Remain in light de 1980, l'une en noir et blanc à Passaic et l'autre en couleurs lors de l'ultime de la tournée à Dortmund. Cette dernière est ma préférée des quatre versions en public (je trouve la version studio de toute façon supérieure), mais Tina Weymouth, privée de sa basse, a l'air contrarié.
La pochette de ce 45 tours ne reprend pas tout à fait celle de l'album. C'est en fait l'illustration de la pochette intérieure qui a été choisie, que je préfère à celle du recto. Le 45 tours anglais a lui eu droit à une pochette complètement originale, ce qui est un plus (même si je trouve cette pochette assez moche), mais la face B, elle aussi extraite de l'album, est Seen and not seen, l'un des titres que j'aime le moins sur Remain in light.
Pour cette édition française, la maison de disques a eu le bon goût de sélectionner Listening wind pour la face B. Pour le coup, c'est l'une des chansons de l'album que j'ai le plus écoutées, ne serait-ce que parce que je l'avais sélectionnée pour l'une de mes premières compilations cassette.
Plus lente, et peut-être encore plus marquée par la musique africaine, c'est franchement encore une grande réussite. Les paroles figuraient dans un insert glissé dans l'album, mais je n'y avais pas trop porté attention à l'époque. Il y est visiblement question d'un homme qui prépare des attentats contre une occupation américaine.
En 2010, sur son album de reprises Scratch my back, Peter Gabriel a fait une reprise pleine de cordes de Listening wind. En 2018, Angelique Kidjo n'a pas fait dans le détail puisque qu'elle a repris Remain in light dans son intégralité !
Talking Heads, Once in a lifetime en concert au Capitol Theatre de Passaic, le 4 novembre 1980.
Talking Heads, Once in a lifetime en concert à Dortmund pour l'émission RockPop in Concert, le 20 décembre 1980.
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1 commentaire:
Moi je n'aime pas du tout la version studio, mais mais mais....la version live dortmund lméà, ça me scotche et si ce n'était la tronche de la blonde (dès la sortie en coulisse on l'aperçoit visage fermé et ça dure tout le morceau) je dirais que c'est le sans faute parfait. Byrne est au top à dortmund et le bassiste pour le coup est irremplaçable. Donc en résumé bof pour le studio et super en live ph
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