30 septembre 2006
THE TRIFFIDS : Wide open road
Acquis chez Rough Trade à Londres en 1986
Réf : HOT 1230 -- Edité par Hot en Angleterre en 1986
Support : 45 tours 30 cm
Titres : Wide open road -/- Time of weakness -- Dear Miss Lonely hearts -- Native bride
J'ai vu les Triffids en concert une seule fois, le 25 septembre 1986, invité par Alan McG. C'était au Boston Arms, à Tuffnel Park dans la banlieue de Londres, et contrairement à ce que le nom de la salle évoque, ce n'était pas une arrière-salle de pub, mais une grande salle quadrangulaire. Nous étions au fond de la salle, dos au mur, et j'ai vraiment vécu un moment particulier car, alors que je ne connaissais aucun des titres du groupe avant de venir à ce concert, la première chanson m'a beaucoup plu, la seconde aussi, et même la troisième. A chaque moment du concert, je m'attendais à être déçu par la chanson suivante, et ça n'est jamais arrivé...
Du coup, je me suis procuré ce maxi extrait de l'album "Born sandy devotional" quelques temps plus tard, et je n'ai pas été déçu.
"Wide open road", qui est devenue la chanson emblématique du groupe, est un monument mélodramatique : la basse solennelle, le roulement de batterie martial, les choeurs traités à l'émulateur, et le silence qui se fait au moment du coup de grâce : "So how do you think it feels sleeping by yourself when the one you love is with someone else ? (...) I wake up in the morning thinking I'm still by your side, I reach out just to touch you then I realise it's a wide open road". C'est produit par Gil Norton, quelques années avant qu'il ne mette en son le "Doolittle" des Pixies.
Des trois faces B, c'est la première que j'aime le moins, un enregistrement live qui me fait un peu penser à Nick Cave, australien comme les Triffids. Evidemment c'est la seule qui figure dans les bonus de la nouvelle édition remastérisée de "Born sandy devotional".
Ma préférée, c'est "Dear Miss Lonely hearts", toute enjouée avec son violon et son orgue, même si le thème n'a pas l'air gai du tout : "It's nothing that sickness won't cure" (on la trouve ici).
Par la suite, les Triffids ont signé chez Island, puis se sont séparés après deux albums, probablement par manque de succès. Davic McComb, l'âme du groupe, est mort début 1999.
A ceux qui souhaitent en savoir plus, je conseille cet article très complet, qui donne en plus accès à un grand nombre de MP3s.
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2 commentaires:
Tiens c'est marrant, j'en avait parlé la semaine dernière...en ne sachant absolument rien d'eux. Mille mercis pour l'article.
Salut,
Ce n'est pas vraiment un hasard : j'ai lu ton billet, et aussi deux ou trois chroniques de la réédition de "Born sandy devotional" chez Domino, alors ça m'a donné envie de parler de ce disque.
je viens de faire un billet sur un autre disque où figure la majeure partie des Triffids...
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