05 mai 2013

TALKING HEADS : Girlfriend is better


Acquis par correspondance via Ebay en avril 2013
Réf : EMI 5509 -- Edité par Sire en Angleterre en 1984
Support : 45 tours 17 cm
Titres : Girlfriend is better -/- Once in a lifetime

J'ai acheté l'album Speaking in tongues de Talking Heads dès sa sortie, mais il m'a un peu déçu sur le moment. Il arrivait trois ans après le coup de maître qu'était Remain in light mais, contrairement à ce à quoi le groupe nous avait habitué jusque là, il ne nous surprenait pas par sa nouveauté et son innovation. Au contraire, c'était comme une phase de consolidation après Remain in light, bénéficiant cependant des apports du projet Tom Tom Club.
Avec le temps, je suis moins sévère avec ce disque, tout simplement parce que, objectivement, sur les neuf titres, cinq sont excellents, et c'est un score qui est loin d'être ridicule.
Parmi ces réussites de Speaking in tongues, Girlfriend is better a dû attendre un an et la sortie du concert filmé par Jonathan Demme Stop making sense pour bénéficier d'une sortie en face A de single.
La photo de pochette de ce 45 tours est révélatrice de ce qu'était devenu Talking Heads depuis 1980 : une grosse machine où les membres titulaires du groupe sont noyés parmi les chanteurs et musiciens invités. Ça ne pouvait pas durer et la tournée filmée pour Stop making sense fut la dernière du groupe, qui revint à ses fondamentaux en 1985 pour l'album suivant Little creatures.
Il est logique que Girlfriend is better soit mise en avant pour la promo de Stop making sense, puisqu'après tout c'est cette chanson qui donne son titre à l'album ("I got a girlfriend that's better than that and you don't remember at all as we get older and stop making sense") et que c'est l'un des moments marquants du film, quand David Byrne fait le coup du costume super extra large d'épaules. Musicalement, on ne perd pas au change avec cette version en concert par rapport à la version studio, au contraire : elle est ramassée (3'32 sur ce  45 tours et la version originale de l'album Stop making sense, beaucoup plus court que pour la version du film et la version studio), plus rapide et plus rythmée, en gardant toutes les qualités et les gimmicks sonores de l'originale.
En face B, Once in a lifetime est très bien également, mais le gain est moins évident, d'autant que, visuellement, David Byrne reprend la gestuelle qui avait été pour beaucoup dans la réussite de la vidéo qui accompagnait la chanson en 1980.





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