25 avril 2025

ANARCHIC SYSTEM : Pop corn


Acquis chez Happy Cash à Dizy le 15 mars 2025
Réf : SG 397 / AZ 10 796 -- Édité par Disc'AZ en France en 1972
Support : 45 tours 17 cm
Titres : Pop corn (Vocal) -/- Pop corn (Instrumental)

Il y a eu deux filons musicaux différents intitulés Popcorn qui sont nés en 1969 et ont prospéré au début des années 1970.
L'un, créé par James Brown avec son single The popcorn et l'album du même titre, est une danse funk. On a eu l'occasion d'en parler deux fois ici avec les disques de Vic Upshaw et Vigon. C'est assez paradoxal car je ne connaissais pas du tout cette danse à l'époque. Par contre, en 1972 je connaissais très bien et j'appréciais énormément la composition électronique minimale de Gershon Kingsley dont il est question aujourd'hui.

Comment en est-on arrivé à cette "version originale chantée" publiée par le groupe français Anarchic System ? On va essayer de décrire ce parcours assez tortueux en trois étapes :
  • En 1969, Gershon Kingsley (1922-2019) sort l'album Music to moog by, qui contient la composition Pop corn. C'est la première version publiée, excellente, avec même des sons un peu saturés.
    Notez que le titre est en deux mots, car il ne fait pas référence à du maïs soufflé mais, comme c'est souvent le cas avec la musique instrumentale, il décrit le style de la composition, de la pop kitsch.

  • Kingsley fonde ensuite le First Moog Quartet, qui tourne aux États-Unis et sort deux albums. Le second, en 1972, s'intitule Popcorn et contient une deuxième version, plus électronique, qui est de fait la matrice des versions suivantes.
    A priori, selon ce que je vois sur Discogs, aucune de ces deux premières versions n'a été publiée en 45 tours sur le moment.

  • Début 1972, un responsable du label Musicor, emballé par Popcorn, décide d'en produire une nouvelle version. On fait appel à Stan Free, membre du First Moog Quartet, pour jouer le synthé. La troisième version, créditée à Hot Butter, sort en single. Initialement, le disque n'intéresse personne, mais il finit par être passé dans une discothèque parisienne.
A partir de là, tout s'emballe, Popcorn devient un tube mondial et les versions se multiplient. J'en ai connu qui les collectionnaient et c'est une entreprise de presque aussi longue haleine que de rassembler l'intégrale de la discographie de Georges Jouvin !

Après après chroniqué le disque de Vigon, j'ai eu envie de me pencher sur le cas du Popcorn électronique. J'avais acheté récemment la "version dansante" par Mister K, l'une de celles qui s'est bien vendue en France en 1972, mais celle que je cherchais, je pensais l'avoir, c'est la version d'Anarchic System, tout simplement parce que c'est celle que je connaissais le mieux à l'époque, ne serait-ce que parce que ma jeune tante Nadette avait le disque. Au bout du compte, il n'y en avait pas d'exemplaire dans mes étagères, mais dès le lendemain j'en ai trouvé un en bon état et pas cher au Cash près de chez moi.
La pochette met en avant le titre du tube, plus gros c'est presque pas possible, et mentionne le nom du groupe presque en passant. Et évidemment, le graphisme/drapeau cherche à faire croire qu'on a affaire à des américains.

Cette version Anarchic System a elle aussi connu un grand succès. On la doit au duo bien français Olivier Toussaint et Paul de Senneville, responsable entre beaucoup d'autres du disque d'Electric Arena, qui a recruté pour l'occasion un groupe de Lille précédemment nommé Moby Dick. Suivant les versions, le groupe aurait été choisi car son clavier Christian Lerouge maîtrisait le Moog, ou bien Popcorn aurait été enregistré par des musiciens de studio et Moby Dick embauché ensuite pour tourner avec ce morceau.

Comme il faut bien se distinguer sur un marché encombré, la face A est présentée comme la "version originale chantée" de Popcorn. Fallait y penser, mais c'est tout con : toutes les versions "originales" de Popcorn ne sont pas chantées, tout bêtement parce que la composition originale est instrumentales. Alors là c'est vrai, c'est original puisque c'est chanté, avec des paroles, en anglais s'il vous plaît, pour perpétuer le côté pseudo-américain (la face B, version instrumentale non originale pour le coup, se rapproche le plus possible de celle de Hot Butter).

Ils ont peut-être été les premiers au monde à chanter Pop corn, mais Anarchic System n'ont pas été les seuls à le faire, puisqu'on trouve des versions chantées en flamand, tchèque, norvégien, roumain, russe, perse... Antoine s'est distingué puisqu'il a enregistré trois versions en français, allemand et espagnol. Sa version se veut parodique et même moqueuse, mais ça ne l'a pas empêché de faire le tour des plateaux télé pour la présenter, notamment ici et . Cette dernière version, dans l'émission de Danièle Gilbert, débute avec un invité, probablement connu mais je n'arrive pas à le replacer (*** On me murmure à l'oreille que cette personne est Gaston, qui à l'époque co-animait Midi trente avec Danièle Gilbert, et qui l'année suivante est devenu un Compagnon de la Chanson ***), qui "interprète" Pop corn en tapant sur sa joue. C'est peut-être cette prestation qui m'avait inspiré à l'époque, car ce qui m'est revenu c'est que je m'étais fait une spécialité de jouer Pop corn intégralement en faisant claquer mes lèvres et en jouant sur mon souffle pour faire varier les notes. J'ai dû faire ça des journées entières et s'il y a une chose dont je suis sûr aujourd'hui, c'est que ça devait être insupportable pour mon entourage !

Anarchic System, Pop corn, dans l'émission Cadet Rousselle en 1972.
C'est la fin de l'émission en direct, les animateurs sont fatigués, Guy Lux a du mal à se souvenir du nom d'Anarchic System. De toute façon, ce n'est pas le groupe qui joue, mais le grand orchestre de l'émission. Seul le chanteur apparaît pour chanter un refrain. Les ballets Upshaw sont en vedette.

18 avril 2025

FAWZI AL-AIEDY : Amina


Acquis sur le vide-grenier de Oiry le 6 avril 2025
Réf : K 167 -- Édité par Arc En Ciel en France en 1981
Support : cassette
16 titres

C'était mon premier vide-grenier de village de l'année, sous un franc soleil. Ne manquait plus que d'en ramener une cargaison de disques curieux et inconnus. Ce fut presque que le cas, car j'ai eu à un moment en main une poignée de 45t africains en bon état et alléchants. Mais je n'y croyais pas trop car le propriétaire du stand m'avait fait une réponse que je déteste quand j'avais demandé le prix des disques en arrivant : "Choisissez et on verra ensemble après". On a vite vu. Je n'avais pas fait attention aux petites étiquettes blanches bêtement collées sur le recto des pochettes. Ah oui, c'était le 'prix Discogs', comme base de discussion. J'ai à peine regardé ces étiquettes, mais ça allait de 15 à 25 €. Sachant que mon prix de base est à 1 €, et que je peux exceptionnellement monter à 2 voire 3 € si ça le justifie, je n'ai pas pris la peine de faire une offre et j'ai reposé les disques.
J'ai aussi failli reposer cette cassette, étant donné que, quand je lui ai demandé le prix, l'antiquaire qui la vendait m'a dit qu'elle me faisait le carton à chaussures qui en contenait une quinzaine à 1 €. Je lui ai répondu que je n'en voulais qu'une et, vu le prix du lot, je lui en ai proposé 20 centimes. Elle trouvait que ce n'était pas suffisant, mais a changé d'avis quand j'ai fait mine de la reposer. Heureusement car, cet album m'ayant vraiment plu, ça aurait été dommage de m'en priver pour quelques centimes.

Fawzi Al-Aiedy est né et a grandi en Irak. Il est venu vivre en France en 1971. Il a étudié la musique dans ces deux pays et cela s'entend dans ses productions. C'est lui-même qui l'explique le mieux : "Mon double bagage culturel m'a placé face à une alternative : ou je devenais un musicien traditionnel oriental, ou bien je restais un musicien classique européen. Alors je me suis trouvé une troisième voie ! Celle de la création, que m'indiquait mon amour de la poésie, et dont le fer de lance serait cette dualité entre Orient et Occident."
De 1977 à 1985, il a participé, avec Guy Jacquet, comédien, et Hassan Massoudy calligraphe, au groupe Khamsa, qui a produit le spectacle L'Arabesque à voir et à entendre, associant poésie, calligraphies et chants arabes.
Je pense que cet album est en partie issu de cette collaboration au sein de Khamsa, puisque Guy Jacquet signe deux textes et Hassan Massoudy s'est chargé de la calligraphie du livret.

Amina est sous-titré "Chansons et musiques pour enfants".  Mais on sait bien que la musique plaît ou ne plaît pas, mais quand elle plaît elle captive aussi bien les jeunes que les moins jeunes. La plupart des chansons interprétées ici sont de tradition populaire, d'Irak, de Palestine, du Maghreb..., mais même si elles sont nées en tant que comptines, elles n'ont rien de spécifiquement 'jeunesse'. Et un disque où le plus grand nombre de crédits est pour des "rires", j'ai tout de suite envie de l'écouter !

L'album s'ouvre avec Ya chauffeur, avec un violoncelle qui évoque le son d'un autobus. Il y a des instruments qui font le klaxon. Les enfants encouragent le chauffeur, comme dans la chanson "Chauffeur, si t'es champion, appuie sur le champignon" que j'ai souvent chantée !
Pour La mariée, les chœurs font des youyous.
Les rires, c'est à la fin de Gahou gahi qu'on les entend. A l'écoute, ce titre m'évoquait certaines chansons catalanes. Il y a peut-être un rapport puisque je vois que l'album Trobar e tarab de 1995 de Fawzi Al-Aiedy avait pour thème la voix occitane et arabe des troubadours.

Ce court album de seize titres comprend deux instrumentaux. Je pensais qu'il y en avait trois, mais les crédits indiquent que le presque expérimental Conversations lunaires est une improvisation vocale.
Parmi mes chansons préférées de l'album, il y a celle sur Toubou le vendeur de pommes, Djindjil, et surtout Autobus n° 11. Il faut savoir que "prendre l'autobus n° 11" est une expression qui signifie aller à pied. Et pourtant, on en couvre du terrain dans cette chanson, qui mentionne de nombreuses villes, de Samarkand à Tell al Zaatar.
Chachalabi et Hlayil sont aussi des chansons qui m'ont particulièrement marqué dans cet album qui, de fait, m'a réjoui de bout en bout.

Amina est en vente en numérique sur le site de Fawzi Al-Aiedy
. On peut y écouter Autobus n° 11 en entier, ainsi qu'un extrait de toutes les autres chansons.

Fawzi Al-Aiedy
se produit régulièrement, avec ses fils dans sa formation. J'espère avoir l'occasion de le voir en concert. Son dernier album, Ishtar connection, date de 2019.
Noces-Bayna, son album 'jeunesse' de 2009, a été réédité en 2023.



11 avril 2025

HERB ALPERT'S TIJUANA BRASS : Lollipops and roses


Acquis chez YMCA à Douvres le 2 mars 2020
Réf : NEP 44047 -- Édité par Pye International en Angleterre en 1965
Support : 45 tours 17 cm
Titres : Lollipops and roses -- Butterball -/- Green peppers -- Love potion No. 9

J'ai acheté ce 45 tours le même jour et au même endroit qu'un super lot de 78 tours, parmi lesquels il y avait le Stan Freberg, le Bonnie Lou le Red Ingle et le Cheers.
Je pense que j'avais déjà à cet époque un exemplaire de l'album Whipped cream and other delights, dont les quatre titres de cet EP sont extraits, mais ça me plaisait bien d'avoir ce disque de poche, avec une version réduite de sa fameuse pochette.

Le Tijuana Brass, c'est un concept de pop jazzy, latino et instrumentale développé par le trompettiste Herb Alpert. Cet album est l'un de ses plus grands succès. Certes, sa pochette y a contribué, avec la photo assez suggestive prise par Peter Whorf d'une femme apparemment nue et apparemment recouverte de crème fouettée (c'est de la mousse à raser...), mais la pochette ne passait pas en radio et c'est bien la musique qui a permis à ce disque d'être classé numéro 1 des ventes aux États-Unis pendant huit semaines et rester dans ce classement pendant 141 semaines.

Notons que, ironiquement, Herb Alpert, qui est par ailleurs le A d'A&M, n'aimait pas ce projet de pochette, qu'il trouvait trop leste. C'est son associé Jerry Moss (le M d'A&M) qui a insisté pour la valider. Depuis, elle a été très souvent parodiée. Pour ma part, je pense que c'est par un disque de Soul Asylum de 1989 que je l'ai connue.

Le disque fête ses 60 ans cette année. Pour l'occasion, Herb Alpert est reparti à 89 ans en tournée avec une version du Tijuana Brass.
On reparle donc du disque et j'ai été surpris de voir circuler cette photo :



On y voit Herb Alpert et le mannequin de la photo, Dolores Erickson. Elle prend la même pose que sur l'album, mais elle est dans une robe blanche assez sage.
J'ai cru initialement qu'il s'agissait d'une photo retravaillée utilisée pour de l'affichage publicitaire là où la pochette risquait de choquer. Au bout d'un moment, je me suis rendu compte que les jambes de Dolores "sortent" du cadre et qu'il ne s'agit pas d'une affiche, mais qu'elle est bien assise et présente au moment où le cliché a été pris avec Herb Alpert.
J'ai trouvé ensuite un autre exemple, utilisé pour la couverture d'un livret, où Herb lui sert à boire :



L'explication est donnée par Dolores Erickson elle-même dans un entretien : au-delà de la session photo initiale, on a fait appel à elle pour apparaître, notamment lors de cérémonies de remise de prix. Visiblement, A&M avait même fait fabriqué un cadre avec un siège pour 'reproduire' la pochette et les photos ci-dessus ont dû être prises  dans ce genre d'occasion.

Bon, et la musique alors ? Eh bien, possédant des dizaines de disques de Georges Jouvin dans ma discothèque, je suis mal placé pour critiquer, mais c'est assez léger.
A force de l'écouter, j'apprécie Lollipops and roses, qui est un original composé, comme d'autres succès du groupe, par Sol Lake. C'est le cas ici aussi de Green peppers.
Les deux autres titres sont des reprises. Butterball n'est pas trop pour moi. Par contre, comme je m'en doutais avant même de l'écouter, Love potion No. 9 est mon titre préféré du disque. Pas étonnant, puisqu'il s'agit d'une version assez dynamique d'un succès composé par Jerry Leiber et Mike Stoller pour The Clovers en 1959.


Hert Alpert's Tijuana Brass, Lollipops and roses, une vidéo d'époque amusante où l'on voit le groupe, visiblement en studio, écouter son enregistrement. A voir dans une moindre qualité cette version plus longue, avec Herb Alpert qui présente les membres de Tijuana Brass de façon humoristique.


Hert Alpert's Tijuana Brass, Love potion N°. 9, en concert dans le Kentucky le 16 février 2025.

05 avril 2025

PETER GABRIEL : Solsbury Hill


Acquis à la Bourse aux Disques de Radio Primitive à Reims le 23 mars 2025
Réf : SA 1295 -- Édité par Virgin en France en 1990 -- Échantillon promotionnel, vente interdite
Support : 45 tours 17 cm
Titre : Solsbury Hill

Comme beaucoup d'autres voisins ou copains de classe, Eric S. avait plusieurs albums de Genesis. Mais je crois que c'est lui qui avait aussi le premier Peter Gabriel et qui me l'a fait écouter. Et c'est comme ça que j'ai eu envie de l'acheter et cet album s'est retrouvé parmi les 17 premiers entrés dans ma collection, comme le documente une liste dactylographiée retrouvée dans mes archives.
C'est aussi l'un des premiers à en être sorti, quelques mois après l'établissement de la liste, en même temps qu'un Jethro Tull et un Emerson, Lake & Palmer, quand j'ai échangés à un autre voisin du lotissement contre des manuels scolaires de lycée.

En fait, il y a une chanson en particulier qui m'a fait m'intéresser à Peter Gabriel, c'est Solsbury Hill, qui m'a instantanément accroché et que j'apprécie toujours autant aujourd'hui.
A tel point que, l'an dernier, j'ai vérifié si cette chanson était bien sortie en single (oui) et regardé si je ne pouvais pas m'en procurer un exemplaire avec pochette à un prix correct (non).
Mais l'autre dimanche à la bourse aux disques organisée par Radio Primitive, j'ai eu de la chance. Parmi les quelques 45 tours désherbés de la discothèque primitive qu'il restait à vendre, il y avait ce promo mono-face envoyé par Virgin fin 1990.
Certes, ce n'est pas le 45 tours de 1977, et certes, la pochette de la compilation Shaking the tree : Sixteen golden greats dont il fait la promotion n'est pas géniale, même si la photo est de Robert Mapplethorpe, mais c'est bien un 45 tours avec Solsbury Hill, dans la version originale, ni remixée, ni réenregistrée et ça me satisfait pleinement.

La chanson s'ouvre en mode folk rock, à la guitare acoustique. Elle a un côté sautillant, peut-être renforcé par le fait qu'elle est, me dit-on (je n'y connais rien) principalement en rythme 7/8.
Le thème, décliné sur trois couplets dont la fin fait office de refrain, c'est une méditation nocturne lors d'une balade sur la colline du titre, avec des réflexions qui touchent à la grande décision que Peter Gabriel venait de prendre, de quitter Genesis en plein succès pour, pensait-il initialement, tourner complètement le dos au show business.
La composition s'étoffe petit à petit, d'abord avec les quatre notes accrocheuses ("ta ta ta-ta"), qui sont ce qu'on retient le plus facilement de la chanson. Je n'arrive pas à déterminer quel instrument les joue (synthé ? flûte ? J'ai toujours pensé que c'étaient des cordes d'orchestre, mais le London Symphony Orchestra n'est crédité que pour deux autres titres de l'album).
Puis arrivent des percussions, façon talking drums. Enfin, je l'avais oublié, il y a, pendant la dernière minute principalement instrumentale une bonne grosse guitare bien saturée. Comme l'acoustique du début, elle est jouée par Steve Hunter, que l'on avait déjà entendu sur des albums d'Alice Cooper  et sur Rock 'n' roll animal.

C'est vraiment une excellente chanson. J'ai cherché des comparaisons possibles et, avec le côté anglais et bucolique, j'ai surtout pensé à XTC, époque English settlement.
On trouve une version sur l'album Plays live de 1983 et il y en a eu pas mal d'autres depuis, dont des reprises, mais la version originale est parfaite pour moi et me suffit.


Peter Gabriel, Solsbury Hill, une vidéo réalisée après la sortie initiale du disque en 1977.


Peter Gabriel, Solsbury Hill, en public à Essen en Allemagne pour l'émission Rockpalast, le 15 septembre 1978. La prestation ce soir-là s'est conclue par une version de The lamb lies on Broadway.


Peter Gabriel, Solsbury Hill, en concert à Athènes en octobre 1987. Ambiance complètement années 1980.