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26 juillet 2010
LIPPS, INC : Funky town
Acquis chez Troc.com à Tournai le 20 mars 2010
Réf : NB 2233 -- Edité par Casablanca aux Etats-Unis en 1979
Support : 45 tours 17 cm
Titres : Funky town -/- All night dancing
Parmi les 45 tours à 25 centimes achetés chez Troc.com au mois de mars, il y avait celui-ci, avec le fameux tube de Lipps, Inc. Je l'ai pris parce qu'il était en parfait état, parce que la pochette n'était pas la pochette habituelle (je pensais qu'il s'agissait d'une de ces pochettes - souvent moches - spécifiques au Benelux, mais il s'agit bel et bien d'un pressage américain) et aussi parce que, au fil du temps depuis 1979, Funky town a peu à peu remonté dans mon estime.
A l'époque, autant j'ai beaucoup apprécié un autre tube qui en est proche musicalement, le Pop muzik de M, autant Funky town n'était pour moi qu'un de ces truc matraqués à la radio, même si je le trouvais quand même plus supportable que d'autres avec son gimmick super-simple mais très accrocheur de quelques notes jouées d'un doigt au synthé et son refrain très enlevé.
Mais en entendant régulièrement ce titre à la radio ces dernières années, j'ai fini par y reconnaître des sons synthétiques quasi new wave (séquenceur, vocoder) qui ne peuvent que me plaire. Et puis, autant je ne suis pas un fan de funk en tant que tel, autant les différents éléments qui en sont utilisés ici (la basse élastique, la guitare rythmique,...), très dissociés les uns des autres, le sont d'une façon qui convient parfaitement à mes oreilles.
Et puis, un matin de la semaine dernière, j'étais en plein rasage quand les infos régionales se sont terminées si bien que je n'ai pas eu le temps d'éteindre la radio. Coup de chance, au lieu d'un Michel Sardou comme c'est souvent le cas, c'est Lipps, Inc qui est passé, et là, en entendant le violon sur le refrain, j'ai eu une petite révélation : ce qui me plait dans Funky town c'est que la disco-funk y est digérée et régurgitée à peu près de façon qu'elle l'est chez Kraftwerk, distancée, minimale et synthétique. Bon, je préfère toujours largement The robots à Funky town, mais il y a trente ans je n'aurais carrément jamais pensé à associer les deux dans la même phrase !
Aah, Funky Town, mon 1er 45t acheté avec mon argent rien qu'à moi, à l'Euromarché de la Porte d'Aubervilliers (je venais de quitter ma Reims natale pour la première fois) la première semaine de septembre 1980, acheté en même temps que One step beyond : tout le programme de ma vie musicale à venir, faite de po et d'exigence, d'énergie et de danse, de synthés et d'instrus old school, et, dans les deux cas, d'une forme de musiques cycliques entêtantes.
RépondreSupprimerReste que ce Funky town, même lorsque le funk règnait au début des 80's et me filait des boutons, je ne l'ai jamais vraiment classé dans le funk, à cause des synthés et sonorités je crois, proto new wave on pourrait le dire comme tu le fais.
Un 25 cm dis-tu ? arf, mais quelle version longue est proposée, celle du maxi 30 cm ? bof, pas grand chose de plus.
Pourtant, en dépit d'une pochette grise laide, il donne sacrément envie.
Christophe,
RépondreSupprimerD'accord avec toi, c'est pas vraiment du funk, sinon j'aimerais pas trop non plus...
Tu as lu trop vite : il s'agit bien d'un 45 tours de taille normale (17 cm), mais que j'ai acheté dans un lot à 25 centimes !
Seule la pochette est différente de l'édition française, je pense.
Apparemment, c'est une pochette rare!
RépondreSupprimerOui, elle doit être assez rare : je ne la vois pas dans les 88 versions du single listées sur Discogs ! Mais qu'est-ce qu'elle est moche !!
RépondreSupprimerDu coup, j'ai relu la chronique et ressorti mon disque, et je vais préciser mon propos :
Le disque lui-même est bien américain, il y a écrit "Made in U.S.A." dessus.
Il n'y a aucune indication sur la pochette, mais elle n'est pas imprimée sur du papier fin et brillant comme les pochettes américaines.
Comme j'ai acheté ce disque en Belgique et que le graphisme est vraiment typique des affreuses pochettes du Bénélux de cette époque, je pense qu'on a affaire à un lot de disques américains importés au Bénélux et diffusés avec une pochette imprimée localement.
Il y a bien eu des pressages au Bénélux, avec des pochettes bien ratées aussi en Belgique et aux Pays-Bas.
En France, la pochette la plus courante, avec le même graphisme que l'album, n'est pas gégéne non plus. Mais il y a eu aussi un tirage avec quasiment la même pochette qu'en Belgique...!