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07 mai 2007
DOGBOWL : Live on WFMU. Cigars, guitars and topless bars
Acquis chez Parallèles à Paris en 1996
Réf : 8410992 -- Edité par Lithium en France en 1995
Support : CD 12 cm
16 titres
AAAAAAARRRRRRRRGGGGGGGGGGHHHHHHHH!!!!!!!
Non, ce n'est pas seulement l'actualité qui me fait réagir ! Repenser aux gars du marketing de chez Philips vendant le CD "éternel" en 1983 suffit à me mettre en rogne. Non que j'ai gobé leur soupe, mais quand même, voilà que deux des titres d'un de mes disques live préférés ne passent plus sur ma platine CD de salon. La cause : quelques rayures superficielles apparues à force de glisser et de retirer ce CD de son superbe emballage cartonné. Heureusement, le Macintosh a, lui, accepté de lire le CD et de copier les deux titres incriminés.
"Live on WFMU" est donc un disque live indispensable selon moi, et je ne classe pas beaucoup de disques dans cette catégorie. De tête comme ça aujourd'hui, je pense au "Modern Lovers Live !" de 1977 (pour la musique et l'ambiance) et au "Live 1969" du Velvet Underground. Le "Backyard barbecue broadcast" de Giant Sand est aussi une réussite, rendant bien l'ambiance du pique-nique au cours duquel il a été enregistré. Il est à noter que le disque de Giant Sand, comme celui de Dogbowl, a été enregistré pour l'excellente radio WFMU, dont le "Beware of the blog" est l'un des sites internet les plus réjouissants parmi ceux que je fréquente. Et quand je pense que ce concert a été enregistré pendant la matinale de WFMU, ça confirme qu'il s'en passe de belles sur l'antenne de cette radio !
J'avais parlé de ce disque dans Vivonzeureux! au moment de sa sortie (l'article est reproduit ci-dessous).
En fait, j'ai raté le concert à Reims en 1996 parce que j'étais cette semaine-là à Bourges pour le Printemps. Par la suite, j'ai eu la chance de voir Dogbowl plusieurs fois en concert, à Reims et ailleurs, en solo ou accompagné par le groupe belge Poney.
Mon opinion sur le disque est toujours aussi positive. Il y a notamment une excellente série avec "Sad fellow", "If you see me", "Why ?" ("Why does a man go to topless bars ? Because his wife took his porno magazines away" !!) et "Windmills falling"
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L'article de Vivonzeureux! de 1996 :
La bonne nouvelle concernant Dogbowl, c'est que le petit label indépendant français Lithium m'a permis de découvrir cet artiste américain tout à la fin de 1995 en éditant un disque live, enregistré pour une émission de la radio US WFMU (c'est aussi pour WFMU que Giant Sand a enregistré son album live Backyard barbecue broadcast). La mauvaise nouvelle, c'est que, moins de trois mois plus tard, je n'ai pas été capable d'être à Reims pour voir le concert solo que Dogbowl a donné à la M.J.C. Claudel ! Et j'ai d'autant plus de regrets que tous ceux qui ont pu assister à ce concert ne m'en ont dit que du bien, louant la sympathie l'originalité et la drôlerie de Stephen Tunney, un peu moins inconnu sous le nom de Dogbowl.
Enfin, il nous reste le disque de chez Lithium (apparemment ce disque n'est disponible qu'en France). Tout est parfait pour ce disque : le titre (Des cigares, des guitares, et des bars topless), la pochette, dépliante et cartonnée, et d'un parfait mauvais goût (un dessin figurant Dogbowl entre deux filles nues, avec des légendes en français) et surtout les 16 titres, qui offrent apparemment une bonne rétrospective de toute la carrière du gars. Le tout est livré brut de direct, enregistré par un trio (Lee Ming Tah est à la basse, Race Age à la batterie, Dogbowl joue de la guitare et chante). Les chansons sont bonnes, hilarantes, et les interventions de Dogbowl entre les morceaux sont de petits monuments : beaucoup de ses chansons contiennent des gros mots, alors si vous entendez un mot qui ne veut rien dire, remplacez-le par un gros mot et on contournera les censeurs (même sur les radios rock, on ne rigole pas avec la grossièreté sur les ondes américaines); si nous jouons faux, assurez-vous bien de faire comme si on jouait juste; est-ce que topless est un gros mot, etc.
Bref, une découverte et un disque à vous procurer de suite!
Dans la foulée, j'ai commencé à rechercher les disques précédents, tous sortis sur l'indépendant Shimmy Disc, le label fondé par Kramer (ex-Shockabilly, B.A.L.L., Bongwater, etc). Certains de ces albums ont d'ailleurs été publiés sous les deux noms de Dogbowl et Kramer, qui les produit et qui joue dessus. Petite déception cependant pour le premier que j'ai pu me procurer, "Grosse chaleur sur Waco", qui n'est pas du tout aussi emballant que 'Cigars,...' : les chansons ne sont pas toutes aussi fortes, et surtout le côté bricolage en studio et le son un peu électronique de la production de Kramer sont en porte-à-faux complet avec la spontanéité et la fraîcheur du live...
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