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12 novembre 2006
SEX PISTOLS : Anarchy in the UK & God save the Queen
Acquis sur le vide-grenier de la rue de l'Hôpital à Epernay le 12 novembre 2006
Réf : 640 112 & 640 106 -- Edité par Sex Pistols Records/Glitterbest en France en 1977
Support : 2 45 tours 17 cm
Titres : Anarchy in the UK -/- I wanna be me & God save the Queen -/- Did you no wrong
Côté vide-grenier, le week-end avait pourtant très mal commencé : nous nous faisions une joie d'aller hier sur le vide-grenier de la rue de la Chaude Ruelle à Epernay, le dernier vraiment intéressant de l'année, mais il s'est mis à tomber une pluie glaciale de huit à neuf heures du matin qui, ajoutée à ma crève, à ruiner tous nos espoirs d'une matinée sympa sur les lieux où j'avais acheté il y a un an un EP de Santo & Johnny.
Ce matin, au moins, le temps était sec et il y avait même parfois un timide rayon de soleil. On a donc tenté notre chance rue de l'Hôpital, toujours à Epernay, pour un vide-grenier généralement beaucoup moins intéressant.
Le premier stand sur lequel je suis tombé, c'était celui d'un pro qui avait une table de 33 tours et quelques cartons de 45 tours, le genre à n'avoir aucun prix marqué et à annoncer qu'il fait "le tiers de la cote" sur tout, que par exemple les albums commencent à 5 € pour les disques courants comme les Sting, et que ça monte à plus pour les Who et les Stones et même encore plus pour les trucs plus rares comme les Zappa, et que c'est au client de lui montrer les disques et il fera le prix. Moyennant quoi, il a annoncé à un pauvre gamin qui lui montrait "Exodus", un des disques les plus courants de Bob Marley, qu'il le lui faisait 8 € "seulement parce que la pochette est un peu abimée"...
Je me suis sauvé en courant, et moins de cinquante mètres plus loin je suis tombé sur un stand familial sympa, avec trois cartons de 45 tours. Côte à côte, il y avait "Bons baisers... de Saint-Flour" d'André Verchuren et le "Anarchy in the UK" des Pistols. Quand j'ai demandé le prix, on m'a répondu que sur ce stand le client faisait son prix, à condition qu'il soit raisonnable. J'ai donc proposé mon prix de base, 50 centimes pour un 45 tours, et j'ai mis de côté ces deux 45 tours, avant de finir de regarder les autres. A deux 45 tours de la fin du dernier carton, je suis tombé sur "God save the Queen"...
Je n'ai acheté aucun des 45 tours des Pistols de la grande époque au moment de leur sortie. En 1977, j'en étais encore à ma période Beatles, et quand j'ai acheté mon premier Best, en février 1978 pour lire dans la voiture au retour des vacances au ski, les Pistols étaient en couverture, mais c'était pour annoncer leur séparation.
Je me souviens d'avoir lu avec attention les paroles de "God save the Queen" au dos du single, un jour au Hifi-Club à Châlons, mais le premier 45 tours des Pistols que j'ai acheté, c'était "Somethin' else"/"Friggin' in the riggin'", au moment de "La grande escroquerie du rock'n'roll".
Mais aujourd'hui, avec ces deux disques, je me rends compte que j'ai maintenant la majorité des 45 tours importants des Sex Pistols. Il y a une paire d'années, j'avais déjà trouvé le maxi français d' "Anarchy in the UK", encore et toujours à Epernay, et j'ai aussi acheté il y a quelques années pour pas cher dans un Record & Tape Exchange les pressages anglais de "Pretty vacant" et "Holiday in the sun", mais sans les pochettes. Par contre, pour "Submission", je n'ai que la pochette française, récoltée aussi sur un vide-grenier !
Je ne m'étendrai pas sur les deux grands classiques que sont "Anarchy in the UK" et "God save the queen". A mon sens, ces deux chansons suffisent pour donner la meilleure définition possible du punk (Si on me pousse pour ajouter une troisième chanson, je mettrai sûrement le "White riot" des Clash dans le lot). Du côté des faces B, j'ai toujours beaucoup aimé "I wanna be me", qui aurait pu figurer en bonne place sur "Never mind the bollocks". Par contre, je trouve "Did you no wrong" plus quelconque, et donc bien à sa place sur cette seule face B.
Quant à "Bon baisers... de Saint-Flour", c'est un tango très rigolo chanté par André et rythmé par des bisous ! (et Didier Wampas l'avait aussi étant gamin !)
Que voilà une bonne affaire !
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