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01 janvier 2021

MES GRANDES TROUVAILLES DE CHINE 2020

Pour mes achats de disques d'occasion aussi, l'année 2020 aura été une année très particulière. Un seul séjour en Angleterre, une seule bourse aux disques, quasiment pas de vide-grenier, les dépôt-vente et les ressourceries fermés pendant plusieurs mois...
Il a bien fallu s'adapter pour continuer à se procurer ses doses de musiques curieuses et surprenantes. Comme bien d'autres, j'ai eu un peu plus tendance à me tourner vers l'achat en ligne (ce fut le cas pour 4 des 11 disques sélectionnés cette année). C'est généralement plus cher et il faut payer du port, mais surtout, choisir et commander un disque spécifique n'apportera jamais le coup au cœur qu'on peut ressentir quand on découvre sur une pépite sympathique au milieu d'une caisse de disques de variétés dans l'une de nos provinces reculées.
Reste que, même si j'ai acheté moins de disques en 2020, et même si le nombre de disques chroniqués continue à diminuer (on en est à un par semaine en moyenne), la qualité était présente à défaut de la quantité et il y avait largement de la matière pour vous proposer cette sélection-bilan.

Un clic sur le titre ou la pochette vous emmènera sur la chronique correspondante.
Les disques sont listés dans l'ordre d'apparition de leur chronique sur le blog.



Celui-ci est un intrus : c'est l'un des derniers disques achetés et chroniqués en 2019. Trop tard pour l'inclure dans ma sélection, mais avec un an de recul j'ai la confirmation qu'il mérite d'être distingué. Un excellent album avec plusieurs chansons phare qui m'ont accompagné une bonne partie de l'année.


Une compile punk-new wave belge de 1977 qui vaut autant par son titre que par son excellente sélection musicale.


Ma plus grande trouvaille de l'année et ma plus grande excitation, c'est quand, à peine descendu du ferry à Douvres, je suis tombé sur des caisses de 78 tours country et comiques, dont cette parodie de rhythm and blues par Stan Freberg.


La bourse aux disques d’Épernay a pu se tenir in extremis avant le confinement de printemps, et mine de rien j'y ai fait plus de bonnes affaires que les années précédentes à Hautvillers, à commencer par cet excellent 45 tours Fania de "Latin soul".


J'ai découvert cette année l'impact particulier que l'Egyptian reggae de Jonathan Richman avait eu en Belgique en 1977, avec cette reprise-copie et (ci-dessous) un démarquage parasitaire.




A la réouverture de l'Emmaüs près de chez moi en juin, il n'y avait pas énormément de disques nouveaux, mais j'ai acheté deux excellents CD.
D'abord cette compilation du début du XXIe siècle de productions de Kaysha...


... et, de la même époque, ce CD d'un groupe du cru, que j'ai eu l'occasion de voir plusieurs fois en concert, saisi ici dans sa phase que je préfère.


Mon dernier vide-grenier de l'année, c'était le 9 août... J'en suis revenu notamment avec cet album de hip-hop, un projet dont les membres étaient liés à Run DMC et aux Beastie Boys.


Pour marquer les 15 ans du blog, un 45 tours carré et une ode à ces cornichons de rémois. Ça valait bien ça et ça m'a donné l'occasion de découvrir le parcours passionnant de Daniel Laloux.


Très bel album d'enregistrements réalisés dans les années 1950. Ma plus belle trouvaille de l'année dans ma ressourcerie locale.

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