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02 octobre 2010

DAVE AND ANSEL COLLINS : Monkey spanner


Acquis sur le vide-grenier de Germaine le 29 août 2010
Réf : 6134 003 -- Edité par Fontana en France en 1971
Support : 45 tours 17 cm
Titres : DAVE AND ANSEL COLLINS : Monkey spanner -/- ANSEL COLLINS : Monkey spanner (Version two)

Deux ans après le Rupie Edwards, j'ai eu la chance de trouver à nouveau à Germaine un 45 tours reggae années 70 intéressant en pressage français. Une fois encore, ça c'est passé tard dans la matinée, vers les onze heures, ce qui signifie que des dizaines de personnes avant moi ont laissé passer ce 45 tours dans un petit carton de disques à 50 centimes pièce.
Sur le site London '69, on trouve une chronique très détaillée en français de l'album Double barrel, qui raconte bien comment Dave Barker a été invité, à l'initiative du producteur Winston Riley, son ancien compère au sein des Techniques, à poser sa voix sur deux instrumentaux enregistrés par l'organiste Ansell Collins.
Ces deux titres ont donné deux tubes, Double barrel surtout, qui a été numéro un an Angleterre (J'ai trouvé ce 45 tours il y a quelques années), et ce Monkey spanner qui lui a succédé et s'est arrêté à la 7e place du classement anglais.
La recette est la même à chaque fois : un riddim accrocheur, l'orgue de Collins en instrument solo principal et les prouesses vocales de Dave Barker. Des prouesses vocales qui ont fortement marqué Madness puisque, pour One step beyond, les anglais ont "emprunté" à Barker à la fois le "This is the heavy heavy monster sound" de Monkey spanner et le "Don't watch that, watch this !" d'un autre titre de Dave Barker, Funkey reggae. Barker semble avoir vraiment marqué le revival ska de 1979 puisque son premier groupe, dans les années 60, s'appelait The Two Tones !
L'association ponctuelle de Dave & Ansell Collins n'a pas fait long feu, au-delà de ces deux tubes et d'une tournée anglaise. Dave Barker n'en a pas retiré grand chose financièrement, mais la suite de sa carrière aurait peut-être été facilitée si Barker avait été ajouté au nom de la formation. Quant à Collins, c'est son prénom qui a posé problème : ses différents labels n'ont souvent pas été capables d'orthographier correctement  Ansell : on trouve aussi Ansel, comme ici, voire même Ansil !

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