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28 avril 2007

MARCEL BIANCHI et ses "HAWAÏANS BEACHCOMBERS" : Blue moon


Acquis sur le vide-grenier d'Oger le 22 avril 2007
Réf : EPL. 7 827 -- Edité par Vogue en France dans les années 1960
Support : 45 tours 17 cm
Titres : Blue moon -- Dream -/- What is this thing called love -- Japanese sandman

Il faisait beau, le vide-grenier était très familial et sympathique, ce qui n'est pas toujours le cas, et dans le premier petit carton de quelques disques que j'ai fouillé, au beau milieu d'une série de disques sans aucun intérêt, la bouille de Marcel Bianchi m'a souri, sur fond de ciel bleu également.
A ma question, la dame du stand a répondu que les petits disques étaient à 1 €, comme les grands, et à son ton j'ai bien compris qu'il n'y avait pas à discuter là-dessus, même si j'avais l'air surpris. Mais de toute façon, je n'avais pas envie de discuter. Cet EP de Marcel Bianchi, avec sa pochette et son disque en parfait état, me convenait parfaitement et j'étais bien content de l'empocher pour 1 €. D'autant plus qu'il y a "Blue moon" dessus.
Je crois qu'il est à peu près impossible de faire une version complètement mauvaise de "Blue moon". Le 31 décembre 2003, j'ai assisté à Nantes à un spectacle des Plasticiens Volants, dont l'accompagnement musical était composé uniquement de versions de "Blue moon". Et bien, croyez-moi si vous le voulez mais toutes ces versions étaient bonnes !
En fait, cette version par Marcel Bianchi, je l'avais déjà depuis le 11 novembre 2005, jour où j'ai acheté l'album compilation "Super Surprise-Partie Kangourou Tentation n° 9", sur lequel elle figure. C'est ce même jour que j'avais trouvé le EP de Santo & Johnny avec "Sleep walk" et "Blue moon" dessus.
La guitare hawaïenne de Marcel Bianchi est excellente sur "Blue moon", même si globalement la version est assez quelconque, avec du glockenspiel et une contrebasse un peu pataude. par contre, l'enchaînement est parfait avec "Dream", un tube de 1958 signé Johnny Mercer, sur lequel la guitare hawaïenne est aussi présente.
La face B est beaucoup moins dans mes goûts. On est dans le jazz avec une reprise de Cole Porter et un classique signé Whitting. La contrebasse est toujours aussi pataude, et surtout la guitare se met en retrait, à tel point que le xylo-métallo-truc a carrément droit à un solo sur chacun des deux titres !
Mais bon, moi aussi je peux me mettre en retrait. En effet, le texte collé par Vogue au dos de la pochette de ce disque de la série "Spécial danse" se suffit à lui même :
"Blue moon", cela signifie beaucoup de choses.
"Dream", le dictionnaire nous dit "Rêve".
"What is this thing called love", n'importe quel élève de 6e vous dira : "Quelle est cette chose que l'on appelle l'amour".
Et "Japanese sandman", le fameux "Marchand de sable japonais", cher aux enfants de Californie et d'ailleurs.
Voici quatre titres qui, pour une fois, traduits en français, vous donnent une idée exacte de la poésie qui se dégage des disques de danse de MARCEL BIANCHI qui, une fois de plus, nous entraîne au pays de la "Lune bleue".

2 commentaires:

  1. une petite ecoute serait t'il possible?je l'ai entendu a l'époque .MILLE MERCI

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  2. Bobiflex,
    J'essaierai d'arranger ça le week-end prochain en mettant en écoute dans le radio-blog de la colonne de droite "Blue moon" et "Dream".

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