Pages
▼
08 octobre 2006
FELT : Penelope Tree
Acquis probablement dans un Record & Tape Exchange à Londres fin 1983
Réf : 12 CHERRY 59 -- Edité par Cherry Red en Angleterre en 1983
Support : 45 tours 30 cm
Titres : Penelope Treee -/- A preacher in new England -- Now Summer's spread its wings again
Après m'être délecté avec "My face is on fire" sur "Pillows and prayers", ce maxi est le premier disque de Felt en tant que tel que j'ai acheté, d'occasion, peu de temps après mon arrivée à Londres. J'aurais parié l'avoir trouvé dans un Record & Tape Exchange, mais je doute car il n'y a aucune trace d'étiquette, alors que leurs étiquettes sont traditionnellement indétachables, à l'exception des collectors.
En tout cas, ce fut une bonne pioche, car "Penelope Tree" est l'une de mes chansons préférées des débuts de Felt, avec "My face is on fire" justement. Ce n'est sûrement pas un hasard si ces deux chansons qui me plaisent beaucoup ont été enregistrées en trio, sans le guitariste virtuose Maurice Deebank, qui apparemment était membre du groupe de façon intermittente à l'époque.
Penelope Tree est un mannequin célèbre des années 60. Je crois que c'est elle qui est en photo sur la pochette, une des moins réussies de Felt à mon goût.
Les paroles sont bien, par contre, et Lawrence a dû les trouver à son goût également, puisqu'il en a par la suite utilisé deux extraits pour intituler une chanson, "Sunlight bathed the golden glow", et un album compilation, "Gold mine trash".
Musicalement, on est dans l'esprit de "My face is on fire" : une chanson au rythme rapide, une ligne de basse minimale, une batterie sans cymbales où les toms-toms dominent. Il n'y a que la guitare qui change un peu. C'est toujours le jeu basique de Lawrence, que j'apprécie et préfère à celui de Deebank, qui a tendance à vouloir jouer trop de notes à la fois à mon goût, mais là le son avec beaucoup d'écho cherche visiblement à reproduire celui de Deebank.
Sur la face B, Maurice Deebank réapparait brusquement, et en solo s'il vous plait, pour deux instrumentaux qui nous font la bonne grâce de ne pas durer trop longtemps.
J'aime bien "A preacher in New England", qui a une certaine dynamique et qui aurait eu tout à fait sa place sur "Crumbling the antiseptic beauty", le premier mini-album de Felt, et j'aime un peu moins "Now Summer's spread its wings again". On retrouvera d'ailleurs ces deux titres dans une nouvelle version, sous le seul intitulé de "A preacher in New England", sur le second mini-album de Felt, "The splendour of fear".
Oh, ça fait plaisir de voir une note sur Felt (un de mes groupes 80's favoris après les Smiths). J'aime beaucoup Penelope Tree mais mon titre préféré reste All The People I Like Are Those That Are Dead...
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerMerci pour ton message. Jette un coup d'oeil régulièrement sur le blog : j'ai justement l'intention au cours des prochains mois de parler de plusieurs disques de Felt, et j'aborderai bien à un moment ou un autre "Forever breathes the lonely word"...
Pas de souci, je t'ai ajouté dans mes liens pour ne pas manquer la suite. Pour ma part je prépare quelques mots sur le Everything's Alright Forever de ces chers Boo Radleys...
RépondreSupprimerJe trouve que Lawrence se débrouillait en effet très bien malgré ses limitations techniques (n'oublions pas que s'il n'y a pas de guitare sur space blues car il n'a pas réussi à la jouer en rythme)...
RépondreSupprimerMais bon, Deebank, trop bavard... & pourquoi pas Johnny Marr, pendant qu'on y est? :)