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27 mai 2018
HAMILTON LEITHAUSER : I don't need anyone
Acquis au Record and Tape Exchange de Notting Hill Gate à Londres le 21 janvier 2018
Réf : RBN047CDP -- Édité par Ribbon Music en Europe en 2014 -- For promotional use only / Not for sale - This promotional CD remains the property of Ribbbon Music and must be surrendered upon request
Support : CD 12 cm
Titre : I don't need anyone - Radio edit
Allez, encore un des CD promo trouvés lors de ma dernière visite à Notting Hill Gate, comme le Scumbag Philosopher, les King Creosote ou le Magnetic Fields.
Le nom d'Hamilton Leithauser ne me disait rien a priori, mais heureusement le petit texte sur l'étiquette collée au dos m'a permis de comprendre qu'il était l'un des membres des Walkmen, ce groupe qui a plus ou moins pris la suite de Jonathan Fire Eater et qui est lui-même en pause depuis plusieurs années.
Ribbon Music est une filiale américaine de Domino et les bonnes habitudes de la maison mère en matière de disques promo sont conservées pour cette sortie : on a droit à un CD avec une pochette cartonnée dont la photo est proche mais différente de celle de l'album Black hours dont le titre est extrait.
Ce qui rend ce disque particulièrement intéressant, outre qu'il s'agit d'une version "radio edit" sûrement un peu trafiquée par rapport à celle de l'album, c'est que, même si le label a mis cette chanson en avant avec ce CD ou en réalisant une vidéo, il n'y a eu aucun disque équivalent diffusé dans le commerce, ce qui fait de ce CD au minimum une curiosité, à défaut d'être une rareté recherchée.
Black hours est le premier disque d'Hamilton Leithauser sous son nom, mais c'est tout sauf un disque "solo". Pour I don't need anyone, il est accompagné à la guitare et à l'orgue par son collègue des Walkmen Paul Maroon, à la basse et aux percussions par Morgan Henderson des Fleet Foxes et à la batterie par Richard Swift des Shins. S'il n'a besoin de personne, l'ami Hamilton, il n'a quand même pas trop l'air d'aimer la solitude puisque, depuis Black hours, il a sorti deux albums studio co-signés l'un avec Paul Maroon et l'autre avec Rostam Batmanglij, ex-Vampire Weekend, également présent sur d'autres titres de Black hours.
S'il y avait un seul reproche à faire à I don't need anyone, c'est qu'il n'y a pas grand chose qui différencie cette chanson de celle des Walkmen. Mais pourquoi pas après tout ? Surtout que la comparaison serait à faire avec les meilleures chansons de son ancien groupe. Des parties de guitare en introduction aux quelques notes de basse qui soutiennent le tout et au chant, c'est une chanson qui me plaît beaucoup et qui donne envie d'aller écouter le reste de l'album.
Hamilton Leithauser, I don't need anyone, lors de son premier concert solo, le 15 avril 2014, au Joe's Pub, à New York.
4'51 sur deux accords c'est qd même un peu long, mais aussi court du point de vue créativité, c'est comme un solo de Zappa, ça sonne il n'y a pas à dire mais à la fin ça lasse.Et c'est récurrent chez lui (11 o clock, alexandra). Perso je trouve ça creux mais bon heureusement qu'on n'aime pas tous les mêmes choses!
RépondreSupprimerAu-dessus de zéro, je suis bien incapable de dénombrer les accords d'une chanson. Mais s'il n'y en a que deux pour celle-ci, ça doit effectivement être récurrent chez lui car il ne doit pas y en avoir beaucoup plus dans la majorité des chansons des Walkmen.
RépondreSupprimerSinon, quand j'ai chroniqué ce disque ce week-end, j'ai évidemment fouillé dans mes disques des Walkmen, dont Hamilton Leithauser était le chanteur, et du groupe précédent, Jonathan Fire Eater, dont Stewart Lupton était le chanteur.
Je ne m'attendais évidemment pas à apprendre deux jours plus tard la mort à 43 ans de Stewart Lupton.
Il n'aura sorti que deux disques après la séparation de Jonathan Fire Eater, sous les noms de Child Ballads et The Beatings.