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18 juin 2006

PRIMAL SCREAM : Higher than the sun


Offert par Creation Records en 1991
Réf : CRE 096T -- Edité par Creation en Angleterre en 1991
Support : 45 tours 30 cm
Titres : Higher than the sun 6.43 -/- Higher than the sun 6.20 (American Spring mix)

J'aime beaucoup de choses dans le long et varié parcours de Primal Scream, mais je n'ai aucun intérêt pour leurs phases rockistes, qui reviennent à intervalles réguliers, comme en 89 avec le deuxième album "Primal Scream", en 94 avec "Give out but don't give up" et tout récemment avec le nouvel album "Riot city blues", d'après ce que j'ai pu en entendre.
Le pire pour moi, ce fut ce concert au New Morning le 23 janvier 1990 avec un son "néo stoogien", le groupe en pantalons de cuir, ou pire en pantalons moulants, jambes écartées dans une posture digne de hard-rockers qui ne pouvait que me rappeler les groupes de hard de mon frère et de ses copains du quartier...
La seule lueur du concert fut quand Luke Hayes m'annonça qu'une des chansons de l'album avait été remixée par Andrew Weatherall et allait sortir en single. Je ne sais plus si j'ai eu l'occasion d'entendre "Loaded" ce jour-là, en tout cas, ça annonçait la rencontre fructueuse de Primal Scream avec le monde de la dance music.
Et "Higher than the sun" est le summum de cette rencontre fusionnelle entre les pop rockers néo-sixties et les ravers, avec le psychédélisme comme terreau commun.
Ce maxi est un disque parfait, de la superbe pochette, due à feu Paul Cannell, à la musique gravée dans les sillons, soit mes deux versions préférées de cette chanson, "Higher than the sun", joyau emblématique du psychédélisme post-house sous ectasy (dont les stars du mouvement sont presque toutes présentes sur la compilation "Give Peace a dance")
Ces deux versions sont l'intégrale de celle produite par The Orb et le "American spring mix" de Weatherall. (Il est fort dommage qu'aucune de ces deux versions ne figure sur l'album "Screamadelica", alors que la version courte de The Orb et la version "A dub symphony in two parts" de Weatherall y figurent).
Entre les sons électroniques de The Orb (Il me semble avoir lu dans une interview de The Orb qu'ils seraient eux-mêmes responsables de la majorité de la musique qu'on entend sur cette version, et je veux bien le croire), notamment la respiration de synthé grave qu'on entend à plusieurs reprises et qu'on croirait sortie de sous le casque de Darth Vader, la mélodie et le chant de Bobby Gillespie, l'osmose est parfaite.
Les paroles ("My brightest star's my inner light, let it guide me. Experience and innocence bleed inside me. Hallucinogens can open me or untie me. I drift in inner space, free of time. I find a higher state of grace in my mind (...) My soul's an oasis higher than the sun. I'm higher than the sun") pourraient raconter l'expérience utopique de milliers de rêveurs sous ecstasy. Personnellement, cette musique magique et cosmique me suffit pour planer !

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