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13 mars 2013
TUXEDO MOON : Scream with a view
Acquis à La Petite Boutique Primitive à Reims vers 1989
Réf : PRE 7 12 -- Edité par PRE en Angleterre en 1980
Support : 45 tours 30 cm
Titres : Nervous guy -- Where interests lie -/- (Special treatment for the) Family man -- Midnite stroll
J'ai vu Tuxedo Moon deux fois sur scène, à chaque fois dans le cadre du Festival Musiques de Traverses de Reims. Je me souviens surtout du concert du
22 mai 1982, cette fameuse journée où étaient aussi programmés Etron Fou Leloublanc, This Heat, Kas Product et les Raincoats. Si le 18 mai 1985, au même programme que The Legendary Pink Döts, Tuxedo Moon était, je crois bien, en trio, Winston Tong était présent en 1982 et je le revois encore, la grande classe, en costume, déambulant nonchalamment dans les allées de fauteuils de la grande salle de la Maison de la Culture (aujourd'hui La Comédie), avec un micro sans fil ou alors un très long cordon. J'ai noté à l'époque qu'il se tenait à un moment devant la scène, à un mètre de moi, avec des petits carrés projetés sur son visage. J'avais trouvé l'ensemble fascinant, percutant et visuel et j'avais été particulièrement marqué par une chanson, que je ne connaissais pas (je n'avais aucun disque de Tuxedo Moon à ce moment), chanson que j'ai eu la chance de trouver moins de deux ans plus tard, à Londres, sur la compilation Masterpieces du magazine Sounds et du label Charisma.
Je ne sais pas pourquoi, suite au concert j'associais ce titre particulièrement avec Winston Tong. Il a fallu encore quelques années de plus, jusqu'au moment où j'ai acheté cette édition anglaise du EP Scream with a view, tirée d'un lot venant du même propriétaire que, entre autres, mes 45 tours de Faust pour que j'apprenne,grâce aux notes de pochette, que Winston Tong ne figure pas du tout sur ce disque. (Special treatment for the) Family man, puisque c'est de cette chanson qu'il s'agit, est en fait un titre écrit par Steven Brown, qui garde toute sa magie et tout son mystère même après plus de trente ans, avec une ambiance sonore très particulière, concoctée avec une basse électrique jouée à l'archet, des rototoms, du synthé, le sax soprano et le chant singulier de Steven Brown.
Ça reste mon titre préféré de ce disque, même si j'aime beaucoup aussi celui qui l'ouvre, Nervous guy, auquel je trouve un petit côté Residents, dont le label Ralph a sorti plusieurs disques de Tuxedo Moon, mais en plus "normal". Where interests lie, avec sa guitare et sa boite à rythmes, est très bien aussi. En fait, il n'y a que Midnite stroll, le morceau le moins "pop", qui ne soit pas trop à mon goût.
Ce maxi était sorti juste avant le premier album de Tuxedo Moon, Half mute. Aujourd'hui, ses quatre titres se trouvent en bonus de la réédition de l'album chez Crammed.
Une vidéo réalisée en 1985 pour Family man.
Family man en direct le 24 mai 1983 dans les studios de TVE à Madrid pour l'émission La Edad de Oro.
Nervous guy en direct dans l'émission Glenn O' Brien's TV Party, à la fin des années 1970 ou au début des années 1980.
Vus trois fois, la première lors de la soirée Snakefinger-Indoor Life-Tuxedomoon, rebaptisée par le promoteur "nuit sanfranciscaine" - et la deuxième sous le chapiteau de la Pépinière à Nancy, puis il y a quelques années à peine, au moment de la sortie de leur dernier disque chez Crammed au festival de jazz de Nancy et, à chaque fois, c'était bien, vraiment bien... Ces types ont une classe phénoménale.
RépondreSupprimerOn me fait judicieusement remarquer que le nom du groupe s'écrit en fait Tuxedomoon en un seul mot.
RépondreSupprimerLes deux mots ayant un sens séparément et une certaine poésie associés, j'ai toujours pensé et écrit le nom du groupe avec un espace, sans jamais me poser la moindre question.
J'en prends bonne note pour la suite mais, pour rester cohérent avec mon histoire et ma pensée, je laisse cette chronique telle quelle !
les lunatiques et mécontents iront se rhabiller ah ah ah
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