Pages

18 juin 2007

THE MELODY FOUR : Shopping for melodies


Acquis à La Clé de Sol à Reims vers 1989
Réf : CD OH 19/21 -- Edité par Chabada en France en 1988
Support : CD 12 cm
26 titres

Je n'ai pas un souvenir très précis du concert des Melody Four à Reims le 9 mai 1986 dans le cadre du Festival des Musiques de Traverses (bon, en fait, je ne m'en souviens pas du tout).
Je me souviens que le programme insistait sur le fait que le saxophoniste Tony Coe était celui des musiques des films de la Panthère Rose avec Peter Sellers. Moi, des membres du trio, je connaissais plus Steve Beresford pour son travail avec les Flying Lizards et les Frank Chickens et Lol Coxhill, surtout pour ses multiples apparitions aux Traverses dans les configurations musicales les plus diverses en tant qu'invité d'honneur permanent du festival.
Sur le coup, je n'ai pas acheté les 25 cm que le groupe a sortis, mais j'ai sauté sur ce CD quand je l'ai trouvé en soldes à La Clé de Sol, probablement lors d'une des gargantuesques braderies de la Quasimodo de ces années-là.
Il reprend les deux volumes de Shopping for melodies sortis en 25 cm, et j'aime beaucoup la façon dont le disque est présenté dans les notes de pochette comme une compilation de titres extraits d'albums fictifs plus improbables les uns que les autres (Les Melody Four à l'Hôtel de la Plage, Les Melody Four au Petit Conservatoire, Sausage Beach Party,...), mais après tout pas plus improbables que les véritables titres de disques du groupe comme The Melody Four ? Si señor ! ou T. V. ? Mais oui !.
Je n'aime pas tout dans cet album qui ne se prend pas un instant au sérieux, notamment tous les titres plutôt jazz, mais les quelques-uns que j'adore sont largement suffisants pour me rendre ce disque indispensable. Il a d'ailleurs joué un rôle important dans le développement de la hip-pop optimiste, avec notamment The Melody Four ? Si, Senor ! Please stop, nouvelle version d'un titre précédemment paru, et Porque me dejaste, que j'ai dû utiliser pendant quelques temps en fond sonore pour l'une des rubriques de l'émission Vivonzeureux!.
Le sommet de l'album, c'est peut-être bien la reprise de Papa n'a pas voulu de Mireille, avec Lol Coxhill au chant, je pense ("Papa n'a pas voulou, et Maman non plou, mon idée leur a déplou tant pis n'en parlons plou"), mais il ne faut pas négliger Surfing sausage, l'histoire de la petite saucisse surfeuse idiote qui préfère surfer plutôt que de rentrer à temps à l'heure du thé pour se faire manger, Astronaut girl, un doo-wop digne de Ruben & the Jets, Clopin, une marche italienne rapide arrangée un peu à la Comelade, La maison de la mélodie, une tentative de house, comme son titre l'indique et Working is a job ("Travailler, c'est du boulot !).
Quelques titres de ce disque ont été repris en 2005 sur la compilation On request.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire